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Abdelmadjid Tebboune va s’exprimer ce vendredi à 21 h 00

Abdelmadjid Tebboune va s’exprimer ce vendredi à 21 h 00

Le président Abdelmadjid Tebboune va s’exprimer vendredi soir (21 h 00) sur la situation sociale, politique et économique du pays ainsi que sur les questions diplomatiques.

Il s’agit de la diffusion sur la Télévision algérienne de sa rencontre périodique avec des médias nationaux, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

La Présidence de la République a diffusé une courte vidéo avec des extraits de l’intervention de Tebboune qui survient quatre jours après la publication d’une dépêche APS mardi 21 février, au ton particulièrement critique à l’égard du gouvernement.

À en croire l’agence officielle, le président Tebboune a poussé un « coup de gueule » lors  du Conseil des ministres qui s’est tenu lundi 20 février, et il est « réellement en colère ».

Tebboune : « Mon ennemi actuel, c’est le non-développement »

Les reproches présidentielles concernent la mauvaise interprétation par les ministres de certaines de ses orientations en matière de commerce extérieur, notamment les importations dont les restrictions ont provoqué des pénuries de certains produits sur le marché algérien.

Parmi les reproches présidentiels figurent des échéances très « élastiques« , des chiffres « approximatifs« , des décisions qui « perturbent » le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques, selon l’agence officielle.

Dans les extraits de son intervention dont la diffusion est prévue ce vendredi soir, le président de la République a fait part de sa « préoccupation », et a lancé : « Je ne demande pas des applaudissements au président ou à des walis, mais à la défense du pays ».

Le président Tebboune a assuré que le versement des augmentations des salaires aux fonctionnaires auront lieu avant le Ramadan qui commence dans moins d’un mois.

Le président de la République a assuré aussi qu’il n’y aura pas de démolitions de constructions illicites en hiver et que la numérisation se fera de « gré ou de force ».

Abdelmadjid Tebboune a abordé la question du droit syndical, soulignant qu’il est « constitutionnellement garanti« , alors que de nombreux syndicats ont appelé à une journée de protestation le 28 février prochain pour réclamer le retrait de deux projets de loi du gouvernement sur l’exercice du droit syndical, le droit de grève et la prévention des conflits sociaux. « Mon ennemi actuel, c’est le non-développement », a-t-il dit.

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