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Affrontements armés au Soudan : l’Algérie réagit

Affrontements armés au Soudan : l’Algérie réagit

Le Soudan plonge dans la violence armée. De violents affrontements ont éclaté ce samedi 15 avril dans plusieurs endroits de la capitale Khartoum entre l’armée régulièrement les Forces de soutien rapide (FSR).

Cette guerre entre généraux rivaux a fait au moins morts parmi les civils, selon le syndicat des médecins du Soudan, indique Al Jazeera.

Des armes lourdes et des avions de combat ont été utilisés durant ces affrontements. Les FSR du général   Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti » affirment contrôler notamment le Palais présidentiel, l’aéroport international de Khartoum où des scènes de chaos ont été enregistrées.

En face, l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, affirme mener des actions militaires contre « l’ennemi », et dément les prises annoncées par les FSR, tout en reconnaissant que les paramilitaires ont réussi à « s’infiltrer » à l’intérieur de l’aéroport de Khartoum.  Le général Al Burham dirige le Soudan depuis son coup d’État du 25 octobre 2021.

Face à la détérioration de la situation au Soudan, l’Algérie appelle toutes les parties soudanaises à « cesser les combats » et à « privilégier le dialogue afin de surmonter les divergences, aussi complexes soient-elles », selon un communiqué de la présidence de la République.

Situation au Soudan : l’Algérie appelle à la « cessation des combats »

En tant que présidente en exercice de la Ligue  arabe, l’Algérie suit avec une « grande inquiétude » les développements au Soudan après les « graves affrontements » à l’arme lourde qui ont eu lieu à Khartoum, entre l’armée et les Forces de soutien rapide, et les « pertes humaines et matérielles qui en résultent », a indiqué la présidence de la République dans le communiqué.

L’Algérie également tous les « frères à œuvrer pour défendre l’intérêt suprême de la patrie, à un moment où la République du Soudan a un besoin urgent d’efforts concertés de la part de son peuple pour mettre fin à la crise actuelle et réaliser les aspirations légitimes du peuple soudanais frère pour restaurer leur sécurité et leur stabilité et construire un État démocratique et moderne ».

Les généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdane Daglo qui avaient uni leurs forces pour évincer les civils du pouvoir  sont devenus, au fil du temps, les pires ennemis du Soudan. Le second dénonçant régulièrement le coup d’Etat.

Le conflit entre les deux camps était latent et les prémices d’un affrontement armé se sont multipliées ces derniers mois, alors que le Soudan est toujours en proie à une grave crise politique. Le retour des paramilitaires au sein des forces armées régulières constitue la pomme de discorde entre les deux généraux.

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