Économie

Algérie : 80 milliards DA pour l’allocation chômage en 2022

Une enveloppe de près de 80 milliards de dinars (555 millions de dollars) a été réservée par l’Algérie pour financer l’allocation chômage d’un montant de 13.000 dinars destinée aux primo-demandeurs d’emplois.

« Il est ouvert, sur 2022, un crédit de quatre-vingt milliards deux cent vingt-huit millions de dinars (80.228.000.000 DA), applicable au budget de fonctionnement du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et aux chapitres énumérés à l’état annexé au présent décret », précise un décret présidentiel publié au Journal officiel.

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Dans le détail, il est indiqué que 79.168.000.000 de dinars représentent une contribution au dispositif allocation chômage et le reste est affecté au budget de l’Agence nationale de l’emploi.

Le 21 avril, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a indiqué que plus de 900.000 dossiers, sur un total de 1.501.799 inscrits sur la plateforme électronique, en vue de bénéficier de l’allocation chômage, ont été acceptés à la date du 18 avril.

Plus de 900.000 dossiers acceptés

Le versement de cette allocation, qui a été décidée par le président Abdelmadjid Tebboune, a été entamé le 28 mars dernier et a concerné 580.000 primo-demandeurs d’emploi, selon les chiffres officiels. Le gouvernement s’est engagé à verser, chaque 28 du mois, l’allocation chômage aux jeunes primo-demandeurs d’emplois, âgés entre 19 et 40 ans.

Neuf conditions ont été fixées pour bénéficier de cette allocation chômage. Le prétendant doit être de nationalité algérienne, être inscrit comme chômeur primo-demandeur d’emploi auprès des services de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) depuis au moins six mois, de ne pas disposer d’un revenu, quelle que soit sa nature, de justifier sa situation vis-à-vis du service national, de ne pas être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou de formation professionnelle, de n’avoir pas bénéficié des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension d’activités, d’aide à l’insertion professionnelle et d’aide sociale, et que son conjoint ne dispose d’aucun revenu quelle que soit sa nature.

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