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Algérie-Espagne : Madrid répond aux critiques de Tebboune

Algérie-Espagne : Madrid répond aux critiques de Tebboune

Le feuilleton de la crise entre l’Algérie et l’Espagne se poursuit. Dernier épisode en date, la réponse du chef de la diplomatie espagnole suite aux critiques formulées par le président Tebboune à l’égard du chef du gouvernement espagnol.

Pedro Sanchez a effectué en mars dernier un revirement historique dans la position de son pays vis-à-vis de la question du Sahara occidental en appuyant le plan d’autonomie marocain.

| Lire aussi : Pedro Sanchez et la rupture de l’équilibre des intérêts dans la région

Suite à ce changement d’attitude, l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Madrid, le 19 mars dernier, soit au lendemain de l’annonce vendredi 18 mars par le cabinet royal marocain du revirement espagnol.

Interrogé samedi 23 avril lors d’une rencontre avec des représentants de la presse nationale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a critiqué la décision du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, estimant qu’elle est « ethniquement et historiquement inacceptable ».

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a réagi ce lundi 25 avril, évoquant « une polémique stérile ».

Dans une interview au média espagnol Onda Cero, Albares a défendu la décision « souveraine et de droit international » prise par le gouvernement de Pedro Sánchez.

« Il reste la garantie d’approvisionner l’Espagne en gaz »

Dans son intervention le président algérien a rappelé que l’Algérie a «  des liens très forts » avec l’État espagnol et assuré qu’elle « ne renoncera pas à son engagement d’approvisionner l’Espagne en gaz, quelles que soient les circonstances ».

Et c’est surtout cette garantie que retient José Albares qui a affirmé qu’il y a toujours un dialogue avec le gouvernement algérien, ajoutant que de toutes ces déclarations, il reste « la garantie totale de l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien et le respect scrupuleux des contrats internationaux que les entreprises ont », a souligné le chef de la diplomatie espagnole.

Interrogé sur l’implication du Haut représentant européen pour les Affaires étrangères, Josep Borell (qui est espagnol et membre du parti socialiste au pouvoir) dans la recherche d’une solution à la crise avec l’Algérie, Albares a répondu qu’il «  n’y a rien de plus normal » que le Haut représentant s’intéresse à tout ce qui concerne les États membres de l’Union européenne. « Cela fait partie de son travail. De plus, il est espagnol et c’est un bon ami, mais c’est son travail » a-t-il défendu.

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