Politique

Amara Benyounes réagit aux marches populaires contre le 5e mandat

Amara Benyounes, directeur de communication du candidat Abdelaziz Bouteflika et président du Mouvement populaire algérien(MPA), a réagi, ce mercredi 27 février 2019, aux marches et rassemblements contre le 5e mandat.

« Je suis un démocrate plus que convaincu. Je suis même traité de démocrate radical. Il est normal que les Algériens expriment leurs positions à condition que cela se fasse d’une manière légale et pacifique. Tout le monde a le droit de s’exprimer. Nous, aussi, avons le droit de nous exprimer. L’essentiel est qu’on trouve un moyen de régler ce différend entre nous. Et le moyen les plus démocratiques est le vote. Nous ne sommes pas d’accord, c’est une évidence. Il n’y aucun peuple au monde qui est d’accord à 100 %, mais le seul et unique moyen de régler les différends en démocratie et en politique, c’est d’aller aux urnes, aux élections. S’il y a un autre moyen qu’on me le donne ! », a-t-il dit, dans une déclaration à la presse, dont TSA, après un meeting électoral à Chlef.




 

Interrogé sur la maladie du président sortant, actuellement à Genève pour des « contrôles médicaux », Amara Benyounes a répondu en disant qu’il appartient au Conseil Constitutionnel de répondre après le dépôt du dossier de candidature prévu le 3 mars prochain.

« Notre position a toujours été claire : seul le Conseil constitutionnel est habilité à valider ou à invalider les candidatures. Si nous commençons à douter de nos institutions, à commencer par le Conseil constitutionnel, je m’interroge comment ce pays va être dirigé. Malgré les imperfections et les insuffisances existantes, nous devons respecter nos institutions, sinon ça sera l’anarchie et le chaos », a-t-il prévenu.

Et si les marches contre le 5e mandat se poursuivaient les prochains jours comme cela est annoncé sur les réseaux sociaux ? « Avec des Si, on peut faire beaucoup de choses », a-t-il répliqué. Amara Benyounes a indiqué que le programme électoral de Bouteflika sera basé sur l’idée de la conférence de consensus national (annoncée déjà dans la lettre de candidature du 10 février 2019). « Cette conférence nationale n’est pas une ruse électorale. C’est une véritable exigence historique pour le pays. Parce que quel que soit le président qui arrive, nous devons parachever les réformes politiques et établir le consensus le plus large pour construire un véritable projet économique dans le pays », a-t-il précisé.

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