Économie

Annulation d’un contrat : Sonatrach répond à la compagnie britannique

Sonatrach apporte des précisions suite à l’information rapportée ce jeudi 15 avril par l’agence Bloomberg et faisant état d’un litige avec une société britannique.

L’agence américaine a rapporté que l’entreprise Sunny Hill Energy avait l’intention de poursuivre tous les recours juridiques pour se faire indemniser suite à une « annulation illégale » de contrat par Sonatrach, lui ayant causé des préjudices évalués à plus d’un milliard de dollars. Sunny Hill Energy avait une participation, à travers sa filiale Petroceltic, dans un périmètre gazier dans la wilaya d’Illizi, au sud-est de l’Algérie.

Sonatrach n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué rendu public ce jeudi 15 avril en début d’après-midi, le géant pétrolier algérien ne nie pas la résiliation le 12 avril 2021 « du contrat pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures sur le périmètre Isarène (blocs 228 et 229a), conclu le 26 septembre 2004 avec la société Petroceltic International PLC ».

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Sonatrach détaille les raisons de l’annulation

Néanmoins, cette résiliation s’est faite « dans le respect du contrat et notamment des clauses qui lui reconnaissent ce droit ».

Pour ce qui est des raisons de cette décision, Sonatrach explique qu’elle « a exercé ce droit après avoir vainement demandé à Petroceltic de se conformer à ses obligations contractuelles ».

« En vertu de la notification de résiliation, un délai est accordé à Petroceltic pour opérer le transfert des opérations pétrolières à Sonatrach », lit-on encore dans le communiqué.

Sonatrach signale en outre que Petroceltic avait un taux de participation de l’ordre de 75 % à la signature du contrat, mais elle « a réduit sensiblement sa participation par deux cessions successives de ses droits et obligations formalisées par des avenants », jusqu’à ne détenir que 38,25 % à la date de résiliation.

« Un plan de développement de ce périmètre a été approuvé en 2012 pour une mise en service en 2017 avec un niveau de production de 10 millions m3 par jour de gaz, 17 milles barils par jour de GPL et 11,5 milles barils par jour de Condensat », rappelle Sonatrach qui s’engage à poursuivre « les efforts de développement de ce projet dans l’objectif d’une mise en production de ce gisement en novembre 2022 ».

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