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Bâtisse de Bir Mourad Raïs : « La démolition est la seule solution »

Bâtisse de Bir Mourad Raïs : « La démolition est la seule solution »

L’effondrement mardi d’une partie d’une falaise à Bir Mourad Raïs (Alger) a révélé l’étendue de la jungle urbaine dans la capitale où les normes de construction sont bafouées par les promoteurs immobiliers, attirés par le gain facile.

Après cet effondrement qui n’a pas fait de victimes, un immeuble composé de plusieurs appartements non achevés construit sur cette falaise est sous la menace de s’écrouler, ce qui inquiète les riverains alors que le président du club algérien des risques majeurs, Abdelkrim Chelghoum recommande carrément sa démolition.

| Lire aussi : Falaise de Bir Mourad Raïs : la jungle urbaine d’Alger mise à nu

« Ce bâtiment, construit au bord d’une falaise, ne peut pas tenir, car les glissements de terrain sont évolutifs. Il n’y a aucune autre alternative que de le détruire », a estimé Abdelkrim Chelghoum dans un entretien à la Radio algérienne, en ajoutant que cet immeuble « n’aurait jamais dû être construit sur ce site et que le permis de construire n’aurait pas dû être délivré ».

Les riverains inquiets

La menace que pèse cette promotion immobilière inquiète les riverains. « Il faut trouver une solution, soit la démolition, soit la construction d’un mur de soutien pour éviter la catastrophe », a demandé un riverain qui a été interrogé par un journaliste de la Chaîne III de la Radio algérienne.

De son côté, le directeur de Travaux Publics d’Alger, Abderrahmane Rahmani, rassure sur les risques encourus par les automobilistes qui empruntent la route reliant Bir Mourad Raïs à Hydra, en cas d’effondrement.

« La falaise est loin de la route. Il n y a pas vraiment un risque imminent. Nous attendons les solutions techniques qui seront dégagées par une équipe spécialisée après le diagnostic qui est en cours d’établissement », a-t-il dit à la Radio nationale. Interpellé par le même média, le maire de Hydra n’a pas voulu s’exprimer sur la question alors que la wilaya d’Alger garde le silence. 

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