Économie

Blocages administratifs : ce que Kamel Moula a dit à Tebboune

Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mardi 16 mai le président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel Moula, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.

Kamel Moula a remis au président Tebboune les conclusions des travaux du dernier Forum sur la sécurité alimentaire sous la forme de dix recommandations pour développer et améliorer la production nationale de blé dur, selon un communiqué du Crea publié après cette rencontre.

Le président de la République et le chef de la plus importante organisation patronale algérienne ont eu une « discussion constructive et fructueuse sur l’évolution de la situation économique dans notre pays », selon le Crea.

Lors de cette rencontre, Kamel Moula a fait part au président Abdelmadjid Tebboune de la « persistance de certains blocages » administratifs qui impactent « négativement les initiatives des opérateurs économiques ».

Économie algérienne : « Persistance de certains blocages administratifs »

La nature des blocages administratifs dont souffrent les opérateurs économiques algériens n’a pas été détaillée.

Le président du Crea a « insisté sur l’opérationnalité de l’Agence foncière aux fins de procéder rapidement à la réalisation concrète des nouveaux investissements. »

De son côté, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé sa « détermination » à lutter contre « toutes les formes de résistance » qui affectent le développement du pays. Il a également réaffirmé sa « volonté de construire une économie forte au service de la nation et des citoyens. »

Le 24 avril, les blocages de l’économie ont été au cœur des discussions entre le ministre de l’Industrie, Ali Aoun et le président du Crea, Kamel Moula.

Parmi les problèmes soulevés par le patron des patrons algériens figurent « l’importation des intrants et des matières premières par les industriels ainsi que l’accès au foncier industriel. »

Les patrons algériens se plaignent souvent des blocages administratifs, de la bureaucratie et de la lenteur des réformes économiques nécessaires au décollage de l’économie algérienne.

Ces blocages persistent en dépit de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’investissement en juin dernier.

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