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Confusion autour de la dissolution de la LADDH

Confusion autour de la dissolution de la LADDH

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) est dans une grande incertitude. La confusion règne autour de sa dissolution.

La justice aurait prononcé sa dissolution, mais l’organisation affirme que rien ne lui a été notifié et qu’elle n’était même pas au courant de l’existence d’une procédure à son encontre.

Sur sa page Facebook, la Ligue algérienne des droits de l’Homme reproduit un jugement du tribunal administratif d’Alger daté du 22 septembre dernier et portant dissolution de l’organisation suite à une requête du ministère de l’Intérieur.

Le document circule sur les réseaux sociaux et la ligue algérienne affirme que c’est ainsi qu’elle a découvert, au même titre que l’opinion publique, qu’un procès à son encontre a eu lieu au tribunal administratif d’Alger le 29 juin 2022.

La plainte du ministère de l’Intérieur serait motivée par la non-conformité de l’organisation aux textes en vigueur régissant ce genre d’associations, selon la même source.

La Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) porte ainsi à la connaissance de l’opinion publique « qu’elle n’a été ni saisie ni informée ;  ni de la plainte ni du procès ni même du jugement qui ne lui a pas été notifié ».

La LADDH s’interroge en outre sur les raisons de la non-notification du jugement et sa divulgation en ce moment précis. « Cela coïncide bien évidemment avec la campagne de diabolisation qui est lancée contre la ligue et ses militants », note-t-elle.

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme souligne par ailleurs que seules les parties en conflit, la LADDH et le ministère de l’Intérieur en l’occurrence, ont le droit de retirer le verdict.

Le document en question est en cours d’authentification et d’étude juridique, conclut la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH).

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