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Disparition de La Tribune : le collectif des travailleurs appelle à l’aide

Disparition de La Tribune : le collectif des travailleurs appelle à l’aide

Le collectif du quotidien La Tribune a annoncé, ce samedi 19 août, dans un communiqué l’organisation d’un sit-in mardi prochain à la Maison de la presse d’Alger à partir de 11h00.

Le collectif lance aussi un appel aux « forces vives du pays : aux intellectuels, syndicats, organisations patronales, personnalités politiques et à tous les défenseurs des droits et des libertés, et enfin aux autorités compétentes du pays pour soutenir notre action et nous rejoindre dans cet autre combat ».

Le collectif du quotidien francophone constitué de journalistes, techniciens et autre personnel de l’entreprise affirme qu’il assiste « impuissant » « à la mise à mort de notre journal sur décision des associés minoritaires de la Sarl Ominium Maghreb Press ».

Le 19 août, ces actionnaires au nombre de deux ont informé les travailleurs de leur décision de fermer le journal en évoquant des difficultés d’ordre administratif.

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« Quelles que soient les raisons invoquées pour justifier cette liquidation, nous réitérons énergiquement notre attachement à la sauvegarde du titre La Tribune : outil de travail et employeur d’une soixantaine de travailleurs tous corps confondus. Mais, pas seulement », lance le collectif qui rappelle que son journal « a payé un lourd tribut, pour défendre la libre expression, principe de ses fondateurs ».

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« Aujourd’hui, et au nom de considérations commerciales et mercantiles, notre journal est condamné à disparaître, comme ont disparu ses deux principaux membres fondateurs : Kheireddine Ameyar et Bachir Cherif Hacène« , regrette le collectif. « Cette mise à mort est une décision unilatérale, arbitraire, prise par deux associés ne représentant que 18% des parts de la société. Est-ce normal ? Est-ce juste ? Est-ce légal ? », s’insurge-t-il.

Le collectif dit être décidé à « résister pour défendre le titre qui a compté dans le paysage médiatique du pays ». « Aucune décision d’ordre commerciale ne peut et ne doit priver le citoyen de son droit à son journal chaque matin. La perte de La Tribune, dans l’indifférence, peut constituer un précédent grave annonciateur de mauvais jours pour toute la presse nationale », prévient la même source.

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