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Disponibilité et prix des produits durant le Ramadan : à quoi faut-il s’attendre ?

Disponibilité et prix des produits durant le Ramadan : à quoi faut-il s’attendre ?

Comme chaque année à la veille du mois de Ramadan, les préoccupations des Algériens se concentrent sur la disponibilité et les prix des produits de consommation.

Ce Ramadan 2023 survient dans un contexte de hausse généralisée des prix.

Il est marqué aussi par un changement au sommet de la hiérarchie du ministère du Commerce lors du remaniement ministériel opéré jeudi 16 mars.

Tayeb Zitouni a été nommé ministre du Commerce et de la promotion des exportations en remplacement de Kamel Rezig qui a été désigné conseiller du président de la République Abdelmadjid Tebboune.

Tayeb Zitouni a pris dimanche dernier, à l’occasion de sa première réunion à la tête du ministère du Commerce, des mesures pour favoriser la disponibilité des produits durant le mois sacré.

Les Algériens vont-ils enfin vivre un mois de Ramadan sans pénuries et avec des produits vendus à des prix raisonnables ?

C’est la principale question à la veille du début du mois sacré prévu ce jeudi 23 mars ou au plus tard vendredi 24 mars.

Contacté par TSA, ce mercredi, le secrétaire de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Hazab Benchohra, s’est montré rassurant quant à la disponibilité des produits durant le Ramadan.

Benchohra rassure les consommateurs

« Tout est fait pour que les marchés soient approvisionnés. Les viandes rouges et blanches, l’huile de table, les semoules seront disponibles. Pour la semoule, les minoteries ont doublé la production tout comme les producteurs de l’huile de table », affirme Benchohra.

Si pour la disponibilité, Hazab Benchohra a été formel, pour les prix il s’en tient à la réalité du marché.

« Personne ne peut prédire quels seront les prix. C’est selon l’offre et la demande. Le marché décidera », a-t-il ajouté.

Pour le secrétaire général de l’UGCAA, le consommateur doit faire preuve de rationalité et de responsabilité.

« Parfois, les pénuries sont provoquées par les comportements des consommateurs qui stockent les produits massivement chez eux. Par peur de la crise, on finit par la créer. Quand on a besoin de deux litres d’huile pourquoi en acheter cinquante ? », poursuit Benchohra.

Ce dernier a commenté les premières décisions prises par Tayeb Zitouni rappelant qu’elles abordent dans le même sens que celles de son prédécesseur.

Benchohra juge les décisions du ministre du Commerce « bonnes » et estime qu’elles impacteront « positivement le marché ».

Abordant les prix très élevés de l’oignon, qui a atteint 200 dinars, Hazab Benchohra a déploré l’absence de la culture du boycott chez le consommateur algérien.

« Si les consommateurs ne l’achètent pas pendant deux jours, il sera vendu à 40 dinars le troisième jour. Quand on voit que les clients achètent même à 200 dinars ça n’incite pas à baisser les prix, ça arrange bien les commerçants », a-t-il regretté.

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