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Durcissement des conditions d’octroi de visas aux Algériens : Messahel s’explique

Durcissement des conditions d’octroi de visas aux Algériens : Messahel s’explique

Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel s’est exprimé ce jeudi 5 juillet sur le durcissement des politiques d’octroi de visas aux Algériens par les pays de l’Union Européenne.

« Nous avons des accords avec des pays européens. Les choses se passent normalement, les demandes se font, les visas sont accordés. Il y a parfois des dépassements. Nous sommes en train de les gérer d’une manière à préserver la dignité humaine et la dignité des Algériens », a indiqué M. Messahel.

Et d’ajouter : « Pour le durcissement, ce sont des politiques protectionnistes menées par certains pays. Lorsque vous avez le phénomène de la migration clandestine vers l’Europe, il faut réfléchir sur toutes les mesures qui ont été prises pour que l’Europe se referme. Des mesures prises pour décourager le phénomène de la migration clandestine. Mais il faut s’attaquer aux causes. S’il y a un minimum que la jeunesse en Afrique reste chez elle, elle le fera », a répondu Messahel.

Opérations militaires à l’étranger

Outre les visas, Messahel a assuré que l’Algérie « ne subit pas de pressions » pour participer à des opérations militaires en dehors de ses frontières.

« Des pressions non. Les gens connaissent la position et la doctrine de l’Algérie. Tout le monde sait que notre armée a des missions de défense nationale, elle protège nos frontières, s’implique dans la lutte antiterroriste », a affirmé M. Messahel, à la Chaîne III de la Radio nationale.

« Les gens peuvent nous demander d’intervenir, mais tout le monde sait que l’Algérie n’intervient pas en dehors de ses frontières, mais ne veut pas que l’Algérie ne mène pas des actions de coopération avec certains acteurs. On parle beaucoup de la lutte contre le terrorisme au Sahel. L’Algérie apporte une contribution inestimable. Elle le fait à travers la formation d’unités spéciales antiterroristes au Mali et au Niger, la logistique et la formation d’une formation générale », a-t-il énuméré.

Pour Messahel, les conflits ne peuvent être réglés de l’extérieur, mais par l’implication des acteurs internes, en rappellant que l’Algérie a toujours mis en garde contre le chaos qu’apportent les interventions étrangères.

« Nous savons que l’intervention étrangère a eu pour conséquence le chaos qu’a connu la Libye, elle a eu pour conséquence la fragilisation de la situation au Mali… Donc, nous avons toujours prôné des solutions politiques à travers le dialogue », a-t-il expliqué.

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