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FFS : « Ni avec le pouvoir, ni avec les stratégies extrémistes »

FFS : « Ni avec le pouvoir, ni avec les stratégies extrémistes »

Le 6e congrès ordinaire du FFS s’est ouvert ce vendredi 9 décembre à Zéralda, avec pour objectif de « définir de nouvelles stratégies vis-à-vis des multiples dossiers » qui se présentent au plus vieux parti d’opposition en Algérie.

C’est ce qu’a dit Hakim Belahcel, membre de l’Instance présidentielle du FFS, à l’ouverture de ce congrès. L’occasion pour lui de défendre les positions défendues par le parti depuis le congrès extraordinaire de juillet 2020.

« Sans compromettre la crédibilité et la notoriété du FFS et sans céder un seul iota, de la souveraineté nationale et de l’unité du peuple algérien, il a intégré le combat de notre parti, pour une Algérie libre et démocratique dans le sillon creusé par le mouvement national à travers l’appel du premier Novembre et la plateforme de la Soummam », a souligné Hakim Belahcel.

Cette poursuite du combat pour une « Algérie libre et démocratique » s’est poursuivie dans la ligne historique du FFS, tracée par le fondateur du parti feu Hocine Ait Ahmed : ni avec le « pouvoir, ni avec les islamistes » durant les années 1990. Dans l’Algérie des années 2022, la ligne du FFS n’a pas changé : « Ni avec le pouvoir, ni avec les stratégies islamistes », a rappelé Hakim Belahcel.

« Nous avons réussi tous ensemble, à travers notre discours  franc et responsable à affirmer  notre autonomie par rapport à la feuille de route du pouvoir, et aux stratégies extrémistes », a-t-il dit.

Et si le FFS a répondu aux invitations au dialogue lancées par le pouvoir, le responsable du FFS a donné une explication : « C’est à la lumière de ce sentiment profond d’appartenir à un parti politique responsable et patriote, que nous avions imprimé nos décisions politiques, notamment en faveur du dialogue national, mais aussi en optant pour la participation aux dernières élections locales. »

« Algérie libre et démocratique »

Hakim Belahcel a rappelé que le FFS a boycotté les élections législatives de juin 2021 et le référendum sur la nouvelle constitution de novembre 2020 parce qu’ils « ne répondaient pas de notre point de vue, aux exigences du temps politique et aux attentes légitimes du peuple algérien. »

Le membre de l’Instance présidentielle du FFS a rappelé que le parti a réitéré à maintes reprises ses revendications « historiques orientées vers la nécessité impérieuse de faire accéder le peuple algérien à son autodétermination. » « De même pour notre attachement viscéral à la légitimité des collectivités locales que nous considérerons comme le premier rempart contre la prédation et le dévoiement du choix populaire », a-t-il ajouté.

Hakim Belahcel a ajouté que le FFS, fidèle à son « ADN politique », a « toujours fait l’éloge et la promotion du dialogue national inclusif, seul à même de mettre fin à une crise multidimensionnelle qui n’a fait que s’aggraver depuis notre indépendance nationale. » « C’est le sens même de notre combat que nous avons mené durant 59 ans de lutte pacifique à la recherche d’un compromis historique au service de la patrie », a-t-il dit.

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