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Flambée du Covid-19 : des wilayas ferment les marchés à bestiaux

Flambée du Covid-19 : des wilayas ferment les marchés à bestiaux

A quelques jours de l’Aïd-el-Kebir, des wilayas ont décidé de fermer les marchés à bestiaux dans le cadre de la lutte contre la flambée des nouveaux cas de coronavirus qui touche l’Algérie ces derniers jours.

Les regroupements humains auxquels ils donnent lieu font en effet de ces espaces des terreaux fertiles pour une propagation exponentielle de l’épidémie de Covid-19.

Deux wilayas, Batna et Skikda, ont annoncé la fermeture des marchés de vente de moutons du fait du risque sanitaire potentiel qu’ils représentent, rapporte le site de l’ENTV.

Le wali de Skikda, Aissa Aroua, a pris, en date du 5 juillet, une mesure relative à la fermeture des marchés hebdomadaires et les marchés à bestiaux sur l’ensemble du territoire de la wilaya, dans le cadre des mesures de prévention contre la propagation du Covid-19, a annoncé une source de la wilaya, à l’ENTV.

Cette décision ne concerne pas les marchés de fruits et légumes, précise encore la même source qui prévient que toute infraction à cette décision « expose son auteur à des poursuites judiciaires avec la fermeture administrative du lieu ».

Le wali de Batna, Toufik Mezhoud, a justifié cette décision par le non-respect des mesures sanitaires contre l’épidémie de coronavirus et indiqué qu’elle reste en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ».

Le wali de Sétif a été le premier à avoir pris une telle décision le 1er juillet dernier, et ce jusqu’à la levée du confinement. Cette mesure fait suite, a précisé le wali, à la hausse des cas de contaminations au Covid-19 enregistrée dans la wilaya.

Les services de sécurité sont chargés de l’application de cette décision de fermeture sur l’ensemble des 60 communes de la wilaya de Sétif.

En sus de la promiscuité, l’autre danger sanitaire en ces temps d’épidémie du Covid vient du rituel qui consiste à palper le mouton et à manipuler sa toison, préviennent les vétérinaires. Ces spécialistes considèrent la toison du mouton comme un support de transmission du virus au même titre que tous les supports inertes où le virus peut survivre, comme les pièces de monnaie, les poignées de porte, les rampes d’escalier, les vêtements, etc.

Si les vétérinaires estiment que les moutons ne transmettent pas le coronavirus, la propagation peut par contre être massive. Ils craignent justement une explosion des cas si des mesures ne sont pas prises au sujet de ces marchés.

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