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Football algérien : Raouraoua, l’homme providentiel ?

Football algérien : Raouraoua, l’homme providentiel ?

Rongée par l’instabilité, la Fédération algérienne de football se cherche à nouveau un président pour sortir le football algérien de la crise.

Comme en juillet 2022, les regards se tournent vers Mohamed Raouraoua qui a dirigé la Fédération à deux reprises, de 2001 à 2005, puis de 2009 à 2017.

La démission de Djahid Zefizef de la présidence de la FAF, le 16 juillet dernier, a ouvert un nouveau chapitre dans le long feuilleton de l’instabilité qui ronge le football algérien.

C’est la troisième fois que la FAF se retrouve dans cette situation depuis le départ de Mohamed Raouraoua qui avait été poussé vers la sortie en 2017 pour être remplacé par Kheïreddine Zetchi.

Le propriétaire du Paradou AC, le seul club qui dispose d’un centre de formation d’où sont sortis des joueurs comme Ramy Bensebaïni ou Youcef Atal, a été, lui aussi, écarté de la même façon que son prédécesseur au profit de Charaf-Eddine Amara en 2021.

Ce dernier n’a pas tenu une année à la tête de la Fédération algérienne de football. Il a été sacrifié après l’échec de l’équipe nationale de football à se qualifier au Mondial 2022 suite à une défaite amère en match barrage contre le Cameroun à Blida.

Face à la colère des supporters, c’est Charaf-Eddine Amara qui a payé la note salée des errements de la FAF et de l’implication des responsables politiques dans la gestion du football algérien.

Football algérien : « Il faut un homme de la trempe de Raouraoua »

Djahid Zefizef, qui a été élu en juillet 2022, n’a pas bouclé une année à la tête de la FAF. Il a été poussé vers la sortie après son échec à se faire élire au comité exécutif de la CAF où l’Algérie brille par son absence depuis des années, ce qui profite à ses adversaires au sein de l’instance continentale, à leur tête le Maroc et le président de sa fédération Fouzi Lekjaa.

Pour de nombreux observateurs en Algérie, il n’y a que Mohamed Raouraoua, un homme rompu aux coulisses de la CAF et de la FIFA, qui peut redresser le football algérien et surtout permettre à l’Algérie de retrouver la place qui sied à son poids sportif au sein des instances footballistiques africaines.

Ce n’est pas faux. Mohamed Raouraoua a été membre des comités exécutifs de la CAF et de la FIFA.

Sous son règne, l’Algérie s’est qualifiée à deux coupes des mondes d’affilée : 2010 en Afrique du Sud et 2014 au Brésil. Durant cette dernière, les Verts avaient atteint, pour la première fois de son histoire, les 8e de finale, avant d’être éliminés difficilement par l’Allemagne, future championne du monde.

Le retour de Mohamed Raouraoua à la tête de la FAF est évoqué avec insistance sur la scène footballistique algérienne. Le journaliste et commentateur Hafid Derradji a donné son avis sur le sujet.

« Mohamed Raouraoua est mon ami depuis 30 ans. Mon souhait est qu’il ne reviendra pas pour diriger la FAF, parce qu’il est fatigué et qu’il a beaucoup souffert. Sa tâche sera difficile », a dit le célèbre commentateur algérien.

Hafid Derradji a dit que le retour de Raouraoua à la tête de la FAF est presque acté. « Les informations disponibles aujourd’hui disent que Mohamed Raouraoua a été convaincu et que lui-même est persuadé qu’il doit revenir », a résumé le commentateur algérien de beIN Sports, tout en concédant qu’il faut un « homme de la trempe de Raouraoua » pour redresser le football algérien.

Hafid Derradji a averti que la tâche de Mohamed Raouraoua ne sera pas facile alors que la FAF fait face à une grave crise financière avec une dette colossale de cinq milliards de dinars.

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