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Hirak : les manifestations nocturnes de nouveau réprimées dans diverses villes

La soirée du mercredi 31 juin s’est soldée encore une fois par des heurts dans différentes villes et localités du Maroc. À Meknès, et selon les témoignages que Le Desk a pu recueillir, les forces de l’ordre venus en très grand nombre ont encerclé les manifestants avant qu’ils ne puissent se réunir sur les lieux du sit-in, appliquant la même technique que celle utilisée la veille à Rabat, Casablanca et Marrakech notamment.

La police a alors chargé les groupes qui ont tenté de se former faisant un nombre indéterminé de blessés, dont certains ont été conduits aux urgences. Plusieurs d’entre eux ont trouvé refuge au siège de la section locale du PSU qui a été à son tour cernée par un dispositif policier.

Des militants de partis d’extrême gauche ont été interpellés avant d’être tous relâchés en fin de soirée. Le même scénario s’est répété dans d’autres villes et localités, parmi elles Tanger, Tétouan ou Martil où des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes ensanglantées après avoir reçu des coups de matraque.

À Al Hoceima, notamment dans le quartier Sidi Al Abed, épicentre des sorties nocturnes, la foule a de nouveau bravé l’interdit en descendant en masse dans la rue pour cette sixième nuit consécutive de protestations. Idem pour Imzouren, où activistes et supporters de Zafzafi ont battu le pavé et occupé le centre de la localité.

Une figure nouvelle a émergé au sein du Hirak : Nawal Benaissa, 36 ans, 4 enfants qui a pris la tête des sit-in à Al Hoceima.

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