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Indignation après le décès d’une fillette faute d’équipement médical

Indignation après le décès d’une fillette faute d’équipement médical

Au Maroc, le décès d’une fillette de trois ans dans la province de Tinghir, située dans le centre-est du royaume, a provoqué l’émoi et une vague de colère sur les réseaux sociaux et dans la presse marocaine.

Tout a commencé lorsque la petite Idya Fakhreddine a fait une chute près d’un ruisseau dans son village de Toudgha, selon Yabiladi.  Une chute qui lui a causé de sérieuses blessures à la tête. Commence alors un long périple pour la petite Idya et sa famille dans plusieurs hôpitaux pour chercher des soins.  Ce périple a pris fin dans le Centre hospitalier universitaire de la ville de Fès, à 330 kilomètres au nord de Toudgha, où la fillette a tiré sa révérence mardi passé.

Pour sa famille, il n’y a aucun doute, la petite Idya est décédée en raison d’une mauvaise prise en charge due au manque de l’équipement médical, notamment une panne du scanner de l’hôpital d’Errachidia.

Une accusation rejetée par le ministère marocain de la Santé, qui a affirmé dans un communiqué, publié samedi 15 avril, que le transfert de la fillette à Fès « a été dicté par la nécessité d’approfondir le diagnostic », selon le Desk.

Toutefois, le même département a annoncé l’ouverture « d’une enquête minutieuse menée par une commission centrale pour connaitre les raisons et les circonstances du décès », selon Telquel.

Cette annonce n’a pourtant pas calmé les esprits. Plusieurs personnes ont pointé les inégalités que connaissent les différentes régions marocaines en matière d’accès aux soins.

Originaire de Tinghir, le cinéaste Kamal Hachkar a estimé dans une chronique qu’il était « scandaleux de ne pas avoir d’hôpitaux dignes de ce nom à Tinghir et ailleurs. Se soigner est pourtant l’un des droits les plus élémentaires », selon la presse marocaine.

Selon le site Atlasinfo.com, des rassemblements sont prévus dimanche à Tinghir, Rabat et d’autres villes du royaume pour « faire réagir les responsables politiques » et « permettre à tous les Marocains (…) de pouvoir se soigner correctement ».

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