Khalida Toumi connait désormais sa peine définitive. L’ancienne ministre de la culture (2002-2014) a été jugée devant la Cour d’Alger après cassation pour « abus de fonction, octroi d’indus avantages et dilapidation de deniers publics ».
Les faits jugés ont eu lieu lors des manifestations culturelles internationales organisées en Algérie lorsque Mme Toumi dirigeait le secteur.
L’ancienne ministre de la Culture sous Abdelaziz Bouteflika a été arrêté en novembre 2919, dans le cadre des enquêtes sur la grande corruption en Algérie.
Elle a été condamnée en première instance en avril dernier à 6 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. La peine a été réduite à 4 ans de prison ferme lors du procès en appel qui a eu lieu en juillet. Après 32 mois derrière les barreaux, elle a été remise en liberté conditionnelle le 27 juillet 2022.
Khalida Toumi a passé 32 mois derrière les barreaux
Lors de ce troisième procès, le parquet a requis 5 ans de prison ferme à son encontre. Le verdict a été rendu ce dimanche 8 janvier. Selon l’agence officielle APS, Khalida Toumi a écopé de 4 ans de prison dont deux ans et demi fermes. L’ancienne ministre de la Culture ne retournera pas en prison. Elle a passé deux ans et 8 mois en prison.
Jugé dans la même affaire, Abdelhamid Bendida, ancien président du commissariat chargé des festivals au niveau du ministère de la Culture, a été condamné pour sa part à 2 ans de prison ferme.
Après la chute de Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, plusieurs anciens hauts responsables ont été arrêtés et jugés pour des faits liés à leur gestion des affaires publiques. Mme Toumi a été arrêtée en novembre 2019. Il lui était reproché des malversations qui auraient eu lieu pendant l’organisation en Algérie de manifestations culturelles internationales.
Au moins trois manifestations d’envergure ont été organisées pendant le long mandat de Khalida Toumi : Alger capitale de la culture arabe en 2007, Tlemcen capitale de la culture islamique en 2011 et Constantine capitale de la culture arabe en 2015.
