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La Banque d’Algérie demande aux banques « une offre de crédit à un coût raisonnable » aux entreprises

La Banque d’Algérie demande aux banques « une offre de crédit à un coût raisonnable » aux entreprises

Le Comité des opérations de politique monétaire (COPM) de la Banque d’Algérie (BA) a annoncé ce jeudi dans un communiqué de nouvelles mesures visant à renforcer la liquidité bancaire.

Ces mesures ont été prises lors d’une réunion ordinaire, tenue mercredi 29 avril sous la présidence de Aïmene Benabderrahmane, gouverneur de la Banque d’Algérie et consacrée à la revue des principales évolutions de la situation économique, monétaire et financière nationale et internationale, ainsi que de ses perspectives à court et moyen terme notamment, celles ayant trait à l’évolution de l’inflation, de la liquidité bancaire, du crédit et de la croissance économique, selon le communiqué publié via l’agence officielle.

À la lumière de ces évolutions et de leurs perspectives à moyen terme, le COPM a décidé d’abaisser, de 25 points de base (0,25%), le taux directeur applicable aux opérations principales de refinancement, pour le fixer à 3% au lieu de 3,25%, indique le communiqué de la BA.

Le taux de réserve obligatoire a été abaissé de 8% à 6%, selon la BA en ajoutant « qu’un montant supplémentaire important de liquidité sera libéré suite à cette baisse ».

Le seuil de refinancement, par la Banque d’Algérie, des titres publics négociables a été en outre relevé de 90% à 95% pour les échéances résiduelles inférieures à 1 an, de 80% à 90% pour les échéances résiduelles de 1 an à inférieures à 5 ans et de 70% à 85% pour les échéances résiduelles égales ou supérieures à 5 ans.

D’autre part, le Comité a décidé l’augmentation des seuils de refinancement des titres publics négociables que la Banque d’Algérie accepte comme collatéral éligible aux opérations de politique monétaire, permettra aux banques d’augmenter leur capacité de refinancement auprès de la Banque centrale.

Les décisions prises lors de cette réunion « viennent conforter celles déjà décidées lors de la réunion du 10 mars 2020 et ce, pour permettre de libérer, pour le système bancaire, des marges additionnelles de liquidités et mettre ainsi à la disposition des banques et établissements financiers des moyens supplémentaires d’appui au financement de l’économie nationale à des coûts raisonnables », observe la BA. Il s’agit de « mesures supplémentaires de nature à soutenir l’activité économique », a-t-elle ajouté.

La Banque d’Algérie a invité les banques et les établissements financiers à « une pleine adhésion à ces décisions, en prenant toutes les initiatives et en déployant toutes les mesures à l’effet de mettre à la disposition des petites et moyennes entreprises, des startups et des investisseurs en général, une offre de crédit à un coût raisonnable ».

Cela permettra à l’économie nationale « d’évoluer vers des perspectives nouvelles en s’engageant fermement dans un processus de modernisation de l’outil de production, seule alternative pour substituer les importations par une production nationale au standards internationaux reconnus », soutient la Banque.

« D’autres mesures seront prises en fonction de l’évolution de la situation économique du pays et par égard aux évaluations qui seront opérées par les services de la Banque d’Algérie, des mesures prises par les banques et les établissements financiers pour mettre en application les mesures décidées par la Banque d’Algérie, notamment celles destinées à accompagner les entreprises impactées par les effets du Covid 19 », a avancé la BA.

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