Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, mercredi, les vice-présidents du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koni et Abdullah Al-Lafi, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.

L’audience a été une opportunité pour « évoquer les derniers développements du dossier libyen, notamment la gestion de la phase transitoire conformément à la feuille de route adoptée« , selon la présidence.

À cette occasion, le Président Tebboune a affirmé « le soutien sans limites de l’Algérie aux frères libyens pour la reconstruction de l’État libyen à même de préserver sa souveraineté et son unité« , réitérant « la disposition de l’Algérie à abriter les rencontres de réconciliation nationale, en réponse aux demandes des frères libyens« , ajoute-t-on de même source.

En juin 2020, l’Algérie avait proposé d’accueillir les discussions entre les différentes parties libyennes afin de mettre fin à la guerre civile qui ravage ce pays depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

L’offre d’Alger était intervenue quelques mois après la mise en garde lancée par le président Tebboune contre le maréchal Khalifa Haftar qui voulait conquérir la capitale Tripoli.

Dans un entretien à la chaîne Al-Jazeera diffusée hier mardi, le président Tebboune a révélé pour la première fois que l’Algérie était prête à intervenir militairement en Libye pour empêcher la chute de la capitale Tripoli entre les mains des troupes du maréchal Haftar.

Il a rappelé que l’Algérie avait dit que Tripoli était une « ligne rouge » à ne pas franchir. « Quand on avait dit ligne, c’était vraiment ligne et le message a été compris et Tripoli n’a pas été occupée », a assuré le chef de l’État.