Le Canada, connu pour être une terre d’accueil pour les travailleurs étrangers s’ouvre un peu plus à l’immigration notamment économique. Le pays prévoit d’accueillir un demi-million d’immigrants par an d’ici 2025.
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Le Canada, où sont établis plus de 100.000 Algériens, est actuellement confronté à une importante pénurie de main-d’œuvre : près d’un million de postes sont aujourd’hui vacants dans le pays.
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Dans ce contexte, et pour assurer la prospérité économique du pays, le gouvernement canadien a décidé d’augmenter ses quotas d’immigration à 500.000 travailleurs par an, à l’horizon 2025.
L’annonce a été faite mardi 1er novembre par le ministre canadien de l’immigration, Sean Fraser.
« Le Canada a besoin de plus de monde », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Canada : priorité à l’immigration économique
Dans le détail, il a indiqué que son pays prévoyait d’accueillir 465.000 résidents permanents en 2023, 485.000 en 2024 et 500.000 en 2025.
Il a également souligné que l’accent serait fortement mis sur l’immigration économique. « D’ici la troisième année de ce plan, en 2025, 60 % des nouveaux immigrants seront admis dans la catégorie immigration économique », a-t-il affirmé.
A travers ce plan, le Canada espère mettre fin aux pénuries «criantes» de main-d’œuvre, notamment dans le secteur des soins de santé, des emplois spécialisés, du secteur manufacturier et des STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).
Il est à noter que dans le cadre des programmes d’immigration économiques, la sélection des candidats pour l’immigration au Canada est basée principalement sur l’expérience et les compétences professionnelles des demandeurs.
Outre l’augmentation du nombre de migrants économiques acceptés dans le pays, le Canada prévoit de réunir plus rapidement les familles dont certains membres se trouvent à l’étranger, et d’accueillir un peu moins de réfugiés, a également fait savoir le ministre canadien de l’immigration.
Au Canada, selon l’organisme national des statistiques, 23 % des habitants du pays étaient en 2021 des immigrants reçus ou des résidents permanents. D’ici 2041, « jusqu’à 34 % des canadiens seront des immigrants », a fait savoir il y a quelques jours le même organisme.
Le Maghreb figure parmi les principaux bassins de recrutements de nouveaux migrants, pour des raisons liées à la maîtrise du français et des compétences techniques des immigrants en provenance d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie.