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Le rachat de la JSK par Mobilis acté, Yarichane s’attaque aux « traitres »

Le rachat de la JSK par Mobilis acté, Yarichane s’attaque aux « traitres »

La JSK passe officiellement dans le giron de l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, alors que Yazid Yarichane, le président du club kabyle a annoncé sa démission et a dénoncé les « traîtres ».

Le rachat du club kabyle a été officiellement acté ce mercredi 1er mars, ont annoncé des dirigeants de la JSK en conférence de presse.

« Aujourd’hui, officiellement, on peut dire que Mobilis est à la JSK. Nous avons signé devant le notaire avec Mobilis que nous remercions de prendre l’équipe de la JSK. Cela n’a pas été facile », a déclaré Djaffar Ait Mouloud, président du CSA/JSK.

L’occasion pour lui de tordre le cou aux « rumeurs » qui ont circulé sur le rachat de la JSK par Mobilis. « Aujourd’hui, le rachat de la JSK par Mobilis est devenu une réalité. Cela n’a pas été facile de traiter un dossier aussi lourd que celui de la JSK », a ajouté Ait Mouloud.

L’annonce de la vente de 80% du capital de la JSK à Mobilis a été faite le 29 novembre dernier alors que le club kabyle était confronté à une grave crise financière et de résultats. Actuellement avant dernier de la Ligue 1 avec 12 seulement récoltés en 15 matchs, la JSK risque la relégation en Ligue 2 cette saison.

La JSK et Mobilis vont partir à la « reconquête » de l’Afrique

« Mobilis va ramener son savoir-faire, de l’organisation et structurer le club, choses qui faisaient défaut à la JSK depuis le départ de l’Eniem. Beaucoup de choses vont changer dans la gestion du club », a promis Ait Mouloud. Selon lui, Mobilis et la JSK vont partir à la reconquête de l’Afrique.

Les Canaris ont gagné deux Ligue des champions, une coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes et trois coupes de la CAF.

Après la conclusion du rachat de la JSK par Mobilis, le président du club le plus titré d’Algérie, Yazid Yarichane a annoncé sa démission, et a remercié le président Abdelmadjid Tebboune pour avoir permis la venue de l’opérateur public dans le capital des Canaris.

« J’ai commis des erreurs dans la gestion du club. J’étais victime de trahison. Il y a des gens qui te sourient en face et qui te donnent un coup de poignard dans le dos », a-t-il dit.

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