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Législatives : « Le taux de participation est important politiquement »

Législatives : « Le taux de participation est important politiquement »

Les élections législatives se déroulent ce samedi 12 juin en Algérie. Les bureaux de vote ont été ouverts à 08h00 du matin à travers le territoire national.

La Télévision publique a diffusé les images de bureaux de vote bandés de monde dans plusieurs wilayas y compris à Bejaia où le taux de participation n’a pas dépassé 1 % en début d’après-midi.

À 13h00, le taux de participation était de 10,02 % en Algérie, contre 3,7% à l’étranger, a indiqué le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) Mohamed Charfi lors d’une conférence de presse à 16h00. Les deux faibles de taux de participation ont été enregistrés à Bejaia (0,76 %) et Tizi Ouzou (0,47 %), Bouira (5,25 %) et Alger (5,65 %).

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Pour le politologue Cherif Dris, le taux de participation est un enjeu important lors des élections comme les législatives de ce samedi.

« Le taux de participation est l’un des marqueurs empiriques… »

« Le taux de participation est important politiquement, car il est l’un des marqueurs empiriques dénotant l’adhésion ou non d’un peuple à l’égard de la démarche politique d’un pouvoir en place et par extension sa légitimité », explique Cherif Dris.

« Cela dit, légalement parlant, il n’y a pas de seuil déterminant la validité d’un scrutin ou non. La validité, elle est surtout symbolique et politique », ajoute-t-il. « Même à 20 % les élections passeront. La loi ne fixe pas de seuil. Le taux a plus une signification politique, comme je l’ai expliqué », note-t-il.

Enfin de matinée, le président Abdelmadjid Tebboune a voté dans une école à Stouéli sur la côte ouest d’Alger. Devant les journalistes, il a déclaré qu’il n’était pas intéressé par le taux de participation.

« J’ai déjà déclaré que le taux de participation ne m’intéressait pas. Ce qui m’importe est que ceux qui sortiront de l’urne détiennent la légitimité populaire qui leur permettra, demain, d’exercer le pouvoir législatif« .

Le président de la République a dit aussi qu’il était « respectueux » du choix de ceux qui ont décidé de boycotter le scrutin, à la seule condition que « le boycott ne soit imposé aux autres citoyens ».

« Tout un chacun est libre de s’exprimer comme bon lui semble, dans le respect de l’autre, et sans enfreindre la liberté d’autrui », a-t-il souligné précisant que « la démocratie suggère que la majorité se doit de respecter la minorité mais elle détient le pouvoir de décider ».

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