Économie

« Les entreprises françaises ont de vraies stratégies d’implantation en Algérie »

Les entreprises française « qui viennent en Algérie ont de vraies stratégies d’implantation », a affirmé, ce mercredi 23 mai, le responsable français à la Coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Jean Louis Levet réagissait à la polémique sur l’affaire du montage automobile en Algérie.

Interrogé en marge d’une conférence à l’université de Tizi Ouzou, Jean Louis Levet a affirmé : « Qu’il s’agisse de Renault, de Peugeot qui va s’implanter dans la région d’Oran, de Lafarge, de Schneider Electrique ou de Sanofi, les entreprises françaises viennent avec de vraies stratégies d’implantation à long terme ».

Seulement, a indiqué ce représentant de la partie française, « pour pouvoir s’intégrer progressivement il faudrait identifier des sous-traitants algériens de qualité et il n’y en a pas assez. Il faut donc les identifier puis travailler avec eux. Notre objectif sur cinq ans c’est de créer un écosystème territorial favorable à cette intégration ».

Ceci étant dit, a poursuivi Mr Levet, « on ne peut pas dire d’un opérateur français qui vient à peine de s’installer qu’il a zéro taux d’intégration. C’est un long processus qui nécessite du temps pour augmenter progressivement le taux d’intégration ».

Pour lui, « il ne s’agit pas de créer ce qu’on appelait des usines tournevis comme le faisait les Japonais en Europe durant les années 80 ». Il s’agit plutôt, selon les explications de ce responsable, de développer, avec les partenaires algériens, l’ensemble du processus allant de la production à l’innovation passant par la formation et la maintenance.

« Nous sommes dans une logique de coopération gagnant-gagnant, à long terme et non pas dans des actions séquentielles » s’est-il défendu. L’approche de la France pour l’Algérie est guidée, a-t-il affirmé, par le long terme et l’excellence.

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