Les temps sont durs pour les magasins franchisés en Algérie. Pour réduire la facture des importations et développer la production locale, le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour restreindre les achats de produits finis à l’étranger.

Parmi les opérateurs touchés figurent les propriétaires des magasins franchisés en Algérie. Ces boutiques vendent des produits de marques étrangères comme Celio, Adidas, Lindt, Puma et autres marques de prêt-à-porter de chaussures. Elles ont pignon sur rue dans les grandes villes et qu’on trouve surtout dans les grands centres commerciaux d’Alger, d’Oran et de Constantine.

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Ces magasins franchisés sont directement touchés par les mesures de restriction sur les importations prises par l’Algérie, pour sauvegarder ses réserves de change et pousser les opérateurs à investir dans la production.

Face à ce problème, les importateurs et les concessionnaires des marques franchisées ont tenu une réunion ce samedi 4 février avec la Confédération générale des entreprises algériennes (CGOEA) pour tenter de trouver des solutions.

Selon un communiqué de cette organisation patronale, ces opérateurs ont « montré leur entière volonté d’accompagner les producteurs locaux pour bénéficier de l’expertise des marques internationales qu’ils représentent pour lancer la production en Algérie pour le marché local et l’exportation ».

Magasins franchisés en Algérie : 30.000 emplois

Tout en se montrant disponibles à se conformer à la nouvelle politique économique algérienne, ces opérateurs ont exprimé leur préoccupation sur l’avenir de leur activité en Algérie, en raison des restrictions à l’importation des produits destinés à la revente en l’état, selon la même.

Ils ont signalé que les magasins franchisés de tous les centres commerciaux du pays sont « presque vides », ajoute le communiqué. Ils ont ajouté que l’ensemble des magasins franchisés en Algérie emploie 30.000 personnes, tous des Algériens.

Tout en mettant en avant l’importance des magasins franchisés qui permettent, selon eux, aux consommateurs algériens de disposer dans leur pays de produits de qualité, sans la contrainte du voyage à l’étranger, ces opérateurs ont exprimé une demande au ministère du Commerce.

Ils demandent aux services du département de Kamel Rezig de leur « communiquer les programmes d’importation à court et moyen termes, ainsi que les sommes allouées à chaque agent par l’agence Algex et de respecter tous les engagements envers les différents fournisseurs ».