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Les mises en garde de Louisa Hanoune et Zoubida Assoul

Les mises en garde de Louisa Hanoune et Zoubida Assoul

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a reçu dimanche 2 avril une délégation de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) conduite par sa présidente, Zoubida Assoul.

Le 23 mars, Louisa Hanoune a reçu le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Atmane Mazouz.

Selon un communiqué de l’UCP et du PT, les deux parties ont évoqué la situation politique et socio-économique du pays. Elles ont exprimé leurs « inquiétudes » et leurs préoccupations quant à la situation nationale « à l’aune des bouleversements mondiaux » et de « la dégradation violente » de la situation socio-économique qui impacte « le dur quotidien de la majorité du peuple algérien ».

Pour les deux partis politiques d’opposition, les questions politiques et économiques sont intimement liées. Ils imputent ce qu’ils qualifient de « marasme économique ambiant » à « une vision confuse » et une « absence d’anticipation et de prospective », une situation qui empêche selon eux l’avènement « durable » d’un véritable essor de la nation.

L’UCP et le PT appellent à l’ouverture des champs médiatique et politique

Le PT et l’UCP pointent du doigt « l’exclusion » des partis politiques et de la société civile dans le débat sur les questions économiques et sociales conséquemment à la « fermeture » du champ politique et médiatique.

Cette « exclusion » empêche la recherche de solutions aux problèmes qui « amplifient la détresse sociale, source de violence », selon les deux partis que dirigent Louisa Hanoune et Zoubida Assoul.

Les deux formations rappellent que les partis et les syndicats contribuent à la stabilité du pays et que leur marginalisation, ainsi que la criminalisation de leurs activités, sont « porteuses d’un grave danger de déstabilisation ».

La rencontre a eu lieu le jour même de la condamnation du journaliste El-Kadi Ihsane à une peine de 3 ans de prison ferme. Les deux partis ont réitéré à l’occasion leur appel à la libération « sans conditions » de tous les détenus politiques.

Pour l’UCP et le PT, le front social « délabré » et la question sensible des libertés démocratiques sont porteurs de danger d’ingérence étrangère dans un contexte de « graves turbulences » mondiales et au moment où « notre pays étant particulièrement ciblé ».

Ils appellent ainsi le pouvoir à « dégager les horizons » et « ouvrir une issue sur les plans socio-économique et politique ».

Le PT et l’UCP se disent prêts à « assumer leurs responsabilités » envers le peuple algérien et réitèrent « l’exigence de l’ouverture des champs politique et médiatique » afin de pouvoir soumettre à l’appréciation du peuple les solutions et propositions.

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