Le parti Talaie El-Hourriyet d’Ali Benflis a dénoncé « le recours à la force » contre les marches pacifiques contre le 5e mandat, qui se sont déroulées ce dimanche 24 février notamment à Alger.

« Le parti de Talaie El-Hourriyet, qui avait relevé le comportement mesuré observé par les forces de l’ordre qui ont encadré les manifestations du 22 février, constate avec regret que les autorités publiques ont changé de ton en ordonnant le recours à la force contre les marches et rassemblements pacifiques organisés à Alger et d’autres villes du pays, ce jour du 24 février », dénonce le parti dans un communiqué.

Le parti de Benflis dénonce « les arrestations de manifestants pacifiques et demande la libération de tous ceux qui ont été interpellés pour le seul fait qu’ils manifestaient contre le coup de force de l’annonce du cinquième mandat ».

Il met en garde les autorités publiques contre « le recours à la force contre les manifestations pacifiques, ce qui ne peut qu’exacerber la tension, ouvrir la voie à l’infiltration de perturbateurs parmi les manifestants et mener à des dérapages aux conséquences imprévisibles ».

Par ailleurs, le parti de Benfis « salue la réaction digne et courageuse des journalistes des médias publics qui se sont élevés, au nom de l’éthique professionnelle, du devoir d’informer et du droit à l’information du citoyen, contre le black out décidé par leurs hiérarchies, des marches populaires contre le cinquième mandat et contre le parti-pris des médias publics pour le président candidat et l’alliance présidentielle ».