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Mohamed VI snobé par Trump : la longue tradition d’humiliation des dirigeants arabes par les États-Unis

En visite en Floride, le roi du Maroc Mohamed VI espérait rencontrer le Président américain, Donald Trump. Il n’en sera rien. Alors que l’hebdomadaire Jeune Afrique et une grande partie de la presse marocaine l’annonçaient en grande pompe, cette rencontre n’a pas eu lieu. Trump a fini par snober le souverain marocain.

Un camouflet pour le palais royal, qui reçoit une gifle diplomatique. Mais avant de prétendre à rencontrer Trump, Mohamed VI aurait dû tirer profit des humiliations subies par d’autres dirigeants arabes.

Les dirigeants de pays arabes ont la fâcheuse habitude de se faire humilier par leurs homologues américains. Plus que ça, certains d’entre eux « tendent la joue ».

C’est le cas du premier ministre irakien, Haider el Abadi, lors du sommet du G7 en 2016. Il s’installe sur un banc aux côtés de Barak Obama, en pleine conversation avec la directrice générale du FMI, Chirstine Lagarde et l’ancien premier ministre Italie, Mateo Renzi. Les trois grands dirigeants finiront par se lever sans prêter la moindre attention au dirigeant irakien, dont le chef du protocole semble désorienté.

 

Le dirigeant égyptien, Abdelfattah Al Sissi n’est pas mieux loti. Lors d’un sommet du G20, celui-ci voit l’ancien président américain, Barack Obama lui passer devant à la fin d’une séance photo, sans même daigner le regarder. Il s’arrête pourtant au niveau de son voisin, François Hollande pour échanger quelques mots.

 

Enfin, le président déchu de la Tunisie, Zine el Abidine Ben Ali s’est fait « remonter les bretelles » en public, devant les caméras, lorsque l’ex-président George Bush le tance sur la liberté de la presse et le régime politique tunisien. Celui-ci acquiesce en baissant les yeux.

 

En ce qui concerne le Maroc, le même George Bush avait déjà infligé une forme d’humiliation au roi du Maroc. Extrêmement discret devant la presse, Mohamed VI a l’habitude de ne jamais faire de déclaration ou de conférences de presse devant les caméras. Entouré d’un protocole rigoureux, il a pourtant dû y faire une entorse lors de sa réception par Bush en 2002.

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