L’équipe nationale de football affronte ce vendredi 12 novembre à 14h (heure algérienne) au Caire son homologue de Djibouti dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

C’est Djibouti qui reçoit dans cette confrontation mais, comme ce pays ne dispose pas de stade homologué, le match aura lieu au Caire. C’est la deuxième fois que les Verts évitent un long déplacement en Afrique subsaharienne pour les mêmes raisons.

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Lors de la deuxième journée, ils ont affronté leur concurrent direct pour la première place du groupe A de la phase de  groupes des qualifications au Mondial 2022, le Burkina Faso, à Marrakech (Maroc). Le match s’est terminé sur le score de parité d’un but partout.

Jouer au Caire n’est pas sans rappeler de bons souvenirs au coach Djamel Belmadi et ses joueurs, dont la plupart avaient participé à l’épopée de 2019, quand ils ont soulevé le trophée africain en terre égyptienne.

Il est vrai que les trois points du match de ce vendredi sont capitaux pour la suite des qualifications, mais la rencontre se présente presque comme une confrontation sans enjeu, tant les chances des Djiboutiens de tenir tête aux Algériens sont quasi inexistantes.

Aux match aller, ils sont repartis de Blida avec huit buts dans leur escarcelle et ils n’ont pas réussi à glaner le moindre point lors des quatre matchs joués jusque-là.

Ce qui n’a pas empêché Belmadi de prendre toutes ses pièces maîtresses, du moins tous les joueurs disponibles. C’est d’abord une question d’éthique.

« Il n’est pas question de jouer avec l’équipe B. Il faut respecter tous les adversaires », a expliqué le sélectionneur dans sa conférence de presse avant le départ en Egypte. C’est aussi une précaution loin d’être inutile. Le football réserve parfois des surprises et, à la lumière du classement actuel de ce groupe A, ne pas jouer avec tous ses atouts c’est prendre un risque insensé.

Gagner et préparer la « finale » de mardi prochain

L’Algérie et le Burkina Faso sont à égalité de points (10), avec un meilleur goal-average pour les Verts. Pour garder leur destin en mains et n’avoir besoin que d’un point lors du dernier match face à leur concurrent direct, ils devront impérativement battre Djibouti.

Un résultat autre que la victoire ce vendredi pourrait être lourd de conséquences pour l’équipe nationale et le football algérien. Mais au risque de se répéter, cela a très peu de chances de survenir, même si Djamel Belmadi a dû faire le voyage avec quelques soucis d’effectif.

Par rapport à la liste retenue pour le précédent stage et les deux matchs face au Niger, cinq défenseurs ont été changés, dont un, Youcef Atal, à la dernière minute suite à une blessure contractée avec Nice en championnat de France.

Les Verts joueront le match de ce vendredi pour gagner, soigner leurs statistiques et se faire plaisir, tout en ayant la tête au véritable test qui les attend mardi 16 novembre face au Burkina Faso.

Il est donc impératif d’éviter les blessures. Le Burkina Faso n’est pas du calibre de Djibouti et les protégés de Belmadi ont eu l’occasion de le vérifier lors du match aller où ils ont dû suer pour revenir avec un point.

Le match s’est pourtant joué au Maroc et sans public, autant dire en Algérie. Tout l’intérêt de la rencontre de ce vendredi est donc la préparation de la « finale » de mardi prochain à Blida.

Les Verts joueront à domicile et devant leur public, une première depuis le début de la crise sanitaire, mais ils devront se battre pour arracher l’unique billet qualificatif pour la phase des barrages.

En prévision de cette ultime phase, les Algériens seront mieux avantagés s’ils restent dans le top 5 africain du classement Fifa, pour réduire le risque de tomber sur une très grosse cylindrée en barrages. C’est l’autre bonne raison pour battre Djibouti, et lui mettre plein de buts.