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Pétrole : le Brent au plus haut depuis cinq mois

Pétrole : le Brent au plus haut depuis cinq mois

Le baril de Brent de la mer du Nord, référence pour le Sahara Blend algérien, a terminé ce mardi en hausse à 45,86 dollars, un niveau qu’il n’a jamais atteint depuis mars dernier, dopé par l’ouragan Laura qui sévit dans le Golfe du Mexique.

En séance, le baril de Brent a même dépassé la barre des 46 dollars, avant de redescendre, tout en restant largement au-dessus des 45 dollars. C’est la deuxième hausse de suite, après celle enregistrée hier où le Brent avait fini à 44,98 dollars, gagnant 1,67 % par rapport à la clôture de vendredi (44,24 dollars).

En cinq jours, le Brent a gagné un peu plus de 2 %, ce taux monte à 6 % sur un mois. En revanche, il reste loin de son niveau du début de l’année d’un peu plus de -30 %, et de son niveau annuel de -22,27 %. Depuis début août, le baril de Brent évolue autour des 45 dollars.

Pour le baril WTI (pétrole américain), il s’est également apprécié de 1,7 % pour finir à 43,35 dollars. Le 20 avril dernier, il avait clôturé pour la première fois de l’histoire, sous les zéro dollar, précisément à -37,63 dollars.

Cette hausse des prix de l’or noir n’est pas liée à une hausse de la demande mondiale, mais aux conséquences de la tempête Laura, sur les activités des plateformes et des raffineries du Golfe du Mexique.

Cette tempête qui menace les côtes américaines a été requalifiée en ouragan par le Centre national américain des ouragans (NHC) et devrait continuer à peser positivement sur les cours du pétrole demain mercredi.

Selon les médias, plus de 80% de la production de pétrole du Golfe du Mexique est suspendue, après l’évacuation de 299 plateformes pétrolières, à cause de Laura.

En chiffres, cette production a drastiquement baissé à 1,6 millions de barils par jour, contre plus de 10 millions de barils habituellement extraits par les Etats-Unis.

Demain, deux rapports importants sur le pétrole sont attendus par les investisseurs. D’abord, celui de l’American Petroleum Institute (API) sur les stocks de brut aux États-Unis, ensuite celui de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

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