Les cours du pétrole étaient en hausse ce jeudi au-dessus de 25 dollars pour le Brent et 17 dollars pour le pétrole américain, bénéficiant de vents favorables.

Vers 10h45 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, était coté à 26,32 dollars à Londres, en hausse de 16,15% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour juin gagnait 15,80%, à 17,44 dollars (vers 09h45 GMT.) Mardi, son cours avait clôturé à 10,07 dollars, après avoir baissé à un niveau inédit lundi 20 avril à -37,63 dollars.

La hausse des prix du pétrole s’explique par trois facteurs. Un rapport favorable sur la hausse plus faible que prévue des stocks aux Etats-Unis, un espoir de traitement de la maladie du Covid-19 après l’annonce du laboratoire américain Gilead de résultats « positifs » de son médicament Redmisivir, et la décision de la Norvège de réduire sa production jusqu’à la fin de l’année pour prendre part aux efforts de stabilisation du marché. Cette baisse s’ajoute à celle annoncée par les pays du groupe Opep+ de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour.

Mercredi, la Norvège, le plus grand producteur de brut de l’Europe de l’Ouest, a annoncé qu’il allait réduire sa production de 250.000 barils par jour (b/j) en juin et de 134.000 b/j au second semestre, une période au cours de laquelle il va par ailleurs différer le démarrage de plusieurs champs pétroliers, a indiqué le ministère du Pétrole et de l’Energie dans un communiqué, cité par l’AFP.

« Dans l’environnement actuel, le marché semble désespérément à la recherche de signes positifs, même faibles. Cette semaine, l’accent a été mis sur les chiffres des stocks et de la demande aux États-Unis », ont expliqué Warren Patterson et Wenyu Yao, de ING, cités par Le Figaro.