search-form-close
Pour Bedoui, la Sonatrach est une « ligne rouge »

Pour Bedoui, la Sonatrach est une « ligne rouge »

Le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Nouredine Bedoui, a estimé ce lundi que la compagnie Sonatrach, en cours de restructuration, constitue « une ligne rouge », non sans mettre en garde ceux qui tentent de semer « la zizanie » autour du groupe.

«Ceux qui tentent de semer la zizanie sachent que le groupe Sonatrach est le cœur battant actuel et futur de l’économie nationale, et qu’il appartient à l’ensemble d’accompagner cette nouvelle dynamique économique, avec clairvoyance et responsabilité afin de relever les challenges futurs », a affirmé Nouredine Bedoui devant les cadres de la direction régionale de Sonatrach de la région de Stah (In-Amenas, Illizi).

«La dynamique des réalisations se poursuivra tant que se poursuivra le processus de développement », a ajouté Bedoui dont les propos sont repris par l’agence officielle.

On ignore à qui fait allusion le ministre de l’intérieur, mais ces propos interviennent dans un contexte de début de polémique sur la nouvelle Loi sur les hydrocarbures pour laquelle des bureaux américains ont été sollicités.

Aussi, ils interviennent au moment ou des soupçons pèsent sur le fils d’Ould Kaddour qui serait impliqué dans les transferts douteux, et dans la foulée des déclarations du PDG du groupe plaidant pour une restructuration de la campagne, éclaboussée ces dernières années par des scandales, après avoir révélé le départ de pas moins de dix milles cadres ces dernières années.

Bedoui a appelé à « préserver ces ambitieux acquis économiques, de moyen terme, pour relever le défi », selon la même source.

«Le programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, vise à consolider les potentialités souterraines, dont le gaz en tant qu’une des ressources vitales », a affirmé le ministre de l’intérieur.

Selon lui, «les efforts de l’État se poursuivront dans la recherche concernant les ressources souterraines pour en faire un levier de développement, jusqu’à atteindre la transition énergétique escomptée à travers la quête d’autres sources d’énergie », comme pour suggérer que l’exploration du gaz de schiste, contestée notamment par la population d’In Salah, est une option dans le programme du Gouvernement.

Noureddine Bedoui qui a inauguré peu avant, l’unité de séparation et de boosting gaz d’Alrar (120 km Nord d’In-Amenas) a soutenu que «l’implantation de pareils projets dans ces régions frontalières constitue la preuve que la région est au cœur de la stratégie de développement nationale, voire qu’elle en constitue le cœur battant ».

Il loue l’armée qui «protège l’économie nationale »

Sur un autre registre, Nouredine Bedoui n’a pas manqué d’évoquer l’attaque sanglante du site de Tiguentourine, non sans louer le rôle clé joué par l’ANP pour faire face à cette agression et se «dresser contre les tentatives de déstabilisation de l’économie nationale.

« Ce qui constitue la preuve de la prédisposition de l’ANP pour la protection de la sécurité et la stabilité et l’économie nationale », a-t-il dit.

Il a par ailleurs invité les jeunes et les acteurs de la société civile à « défendre les acquis du pays, préserver le legs des Chouhada et œuvrer à la poursuite du développement, avant de valoriser la grande importance qu’accorde le Président de la République au développement des régions du Sud et des Hauts plateaux du pays », selon la même source.

À noter que le ministre de l’intérieur, dont les sorties sont fréquentes depuis plusieurs mois dans les wilayas de l’intérieur en inaugurant nombre de projets, était accompagné, lors de cette visite, du ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, et du président directeur général du groupe Sonatrach, Abdelmoumène Ould-Kaddour.

  • Les derniers articles

close