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Présidentielles en Algérie : Belkacem Sahli candidat au nom de sept partis

Présidentielles en Algérie : Belkacem Sahli candidat au nom de sept partis

Après Zoubida Assoul, c’est Belkacem Sahli qui se porte candidat aux présidentielles algériennes anticipées du 7 septembre prochain. Le président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), le parti qui a été fondé par l’ex-premier ministre Réda Malek en 1995, se présente au nom d’un Groupe de sept partis dont la naissance a été annoncée vendredi 19 avril dans un communiqué.

« (…) dans le but de donner un nouveau dynamisme à la vie politique dans notre pays et d’élaborer une vision commune relative aux nouveaux développements nationaux et internationaux, notamment en ce qui concerne les préparatifs en cours pour participer aux élections présidentielles du 7 septembre 2024, des partis politiques ont décidé de créer un groupement de partis dénommé ‘Groupe des Partis pour la Stabilité et les Réformes’, et sous le slogan ‘Réhabiliter l’action politique, l’ouverture et le dialogue pour la stabilité et les réformes’ », a annoncé ce groupe dans le communiqué adressé à TSA. Ce groupe est constitué de l’ANR, du PRD, du FDL, du MNND, du PSN, du PRP et du MEN.

Ce groupement de partis a adopté une « plateforme fondatrice qui comprend une approche réformiste qui incarne le vrai et noble sens de la stabilité et des réformes, à savoir la nécessité de préserver les acquis réalisés par l’État national depuis le recouvrement de sa souveraineté et de son indépendance ». Pour ces partis, la « stabilité n’est pas dans le sens de l’immobilisme politique ou d’absence et de ralentissement du dynamisme de la société ».

Présidentielles en Algérie : Belkacem Sahli candidat

Ces sept partis donnent déjà le ton, en se plaçant dans l’opposition. Dans leur communiqué, ils n’ont à aucun moment cité le bilan du président Abdelmadjid Tebboune qui n’a encore dit s’il briguait un second mandat ou non, lors des présidentielles anticipées du 7 septembre prochain.

Mais ils ont formulé quelques critiques pour justifier sa création comme la « marginalisation de l’action politique et partisane et son remplacement par des initiatives de la société civile », la « poursuite des pratiques restrictives sur les partis politiques, en les marginalisant et en les privant de leurs droits constitutionnels et juridiques », la « détérioration du pouvoir d’achat des citoyens malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics », ou encore « l’absence et le manque de dialogue entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux et économiques ».

Parmi les objectifs de ce groupement figurent la « réhabilitation de l’action politique et partisane, en raison de son impact direct sur la stabilité citoyenne, institutionnelle et sécuritaire », la « promotion du dialogue national » et « incitation au débat politique dans le pays », etc.

Pour les présidentielles anticipées que l’Algérie va organiser le 7 septembre, ce groupement a décidé d’y participer à travers un candidat consensuel, en l’occurrence Belkacem Sahli. Il dit qu’il reste « ouvert à tous les scénarios électoraux en fonction des évolutions de la scène politique et de la disponibilité ou non des conditions de tenue des élections libres, honnêtes et transparentes (à travers les différentes étapes du processus électoral, notamment la précampagne, la collecte des signatures, la campagne électorale, l’annonce des résultats et le second tour, le cas échéant ».

Ancien ministre du Tourisme, Belkacem Sahli a participé à de nombreuses élections présidentielles. En 2019, il avait soutenu la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat présidentiel, qui a été avortée par le hirak populaire.

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