Fini le huis clos pour les matchs de Ligue 1 de football. La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé ce mercredi 27 octobre le retour sous conditions des supporters algériens dans les stades de Ligue 1.
Pour ce retour, qui survient après plus de 17 mois de suspension pour cause de la pandémie de Covid-19, se fera sous conditions : respect du protocole sanitaire et surtout présentation du pass sanitaire.
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La FAF précise que seuls les supporters ayant reçu les deux doses nécessaires du vaccin anti-Covid seront autorisés à pénétrer dans les stades de football.
Pour la date de la réouverture des stades aux supporters, la FAF l’a fixée à la 2e journée de Ligue 1 qui se déroulera vendredi et samedi prochains.
Ce retour ouvre la voie à la présence de supporters lors du dernier match des qualifications au Mondial 2022 qui opposera l’Algérie et le Burkina Faso le 14 novembre à Blida.
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— FAF-Fédération Algérienne de Football (@LesVerts) October 27, 2021
Décrue du Covid-19
La réouverture des stades aux supporters survient dans un contexte de forte décrue de la pandémie de Covid-19 en Algérie, avec en moyenne moins de 100 cas positifs en 24 heures depuis plusieurs jours.
Cette décrue a déjà permis au gouvernement de lever le couvre-feu nocturne qui était en vigueur dans 23 wilayas, et ce pour une durée de 21 jours. Cette décision est en vigueur depuis mercredi 20 octobre. Le gouvernement a également autorisé la réouverture des piscines au public, sous condition de présenter un pass vaccinal.
Lundi, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a indiqué que 10,7 millions d’Algériens ont été vaccinés contre le Covid-19, dont 4,7 millions ont reçu les deux doses nécessaires pour atteindre l’immunité.
Cette campagne vaccinale qui a été lancée le 31 janvier dernier bat de l’aile, après avoir connu un franc succès durant l’été, alors que l’Algérie était frappée avec une troisième vague de Covid-19.
A la réticence des Algériens à se faire vacciner s’ajoute un nouveau phénomène : des personnes ayant reçu la première dose refusent de compléter leur schéma vaccinal, selon le ministre de la Santé.
