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Santé : un syndicat formule trois propositions pour améliorer les soins dans les hôpitaux algériens

Santé : un syndicat formule trois propositions pour améliorer les soins dans les hôpitaux algériens

AFP

Le décès de la parturiente et son bébé à Djelfa, le 26 juillet dernier, suivi de la mise en détention provisoire du staff médical continuent de faire réagir les syndicats de santé publique. Dans un communiqué rendu public ce dimanche 20 août, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) expose la problématique de la couverture sanitaire en Algérie et propose deux solutions pour remédier à cette situation.

Selon le syndicat « la couverture en soins spécialisés ne peut être assurée de manière efficace par le dispositif coercitif du service civil qui représente une mesure anticonstitutionnelle vis-à-vis des praticiens spécialistes de santé publique et une fausse solution pour un véritable problème ».

Pour cela, il appelle le gouvernement à « l’annulation du service civil instauré pour les praticiens spécialistes de la santé et de le remplacer par des incitations financières ».  Une mesure une fois adoptée, estime le syndicat, « permettra un meilleur déploient des 12.000 praticiens spécialistes de la santé publique et l’amélioration des conditions qui garantissent une plus grande stabilité des effectifs ainsi que la continuité et la qualité des soins ».  Le syndicat juge qu’ « il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités concernant cette question capitale, dont dépend la prise en charge sanitaire de la population, à savoir le règlement définitif de la problématique de la couverture en soins spécialisés de tout le pays ».

Le deuxième point est lié à la création d’une synergie entre les secteurs public et privé dans le domaine de la santé, pour faire face « aux dysfonctionnements décriés aussi bien par la population que par les professionnels ».  « Le secteur privé, partie intégrante du système national de santé, doit participer de manière effective au service public de santé et plus précisément à l’organisation de la continuité des soins en complémentarité avec le secteur public ».

Concernant la dernière décision du ministère de la Santé portant sur l’instauration de la garde pour des spécialistes exerçant dans le secteur privé, le SNPSSP appelle à « l’application de la disposition de service public de santé ».

Une disposition une fois appliquée pour les spécialistes des cabinets privés « permettra, selon le syndicat, de suppléer le manque d’effectifs pour assurer les gardes dans des établissements hospitaliers publics de référence » et « l’implication des hôpitaux et cliniques privés pour réduire la pression exercer sur les structures publiques en assurant la prise en charge du citoyen dans les gardes et les urgences en lui faisant là aussi bénéficier des compétences de ces structures » explique le communiqué.

 

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