Économie

Start-up algérienne : ce qui pourrait changer en 2021

L’Algérie veut encourager le développement des start-ups. Dans l’avant-projet de Loi de finances 2021, qui a été soumis au Conseil des ministres, dimanche dernier, il est proposé que les « entreprises disposant du label « start-up » sont exonérées de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) et de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour une durée de deux années, à compter de la date d’obtention du label « start-up » ».

Le texte qui n’a pas été encore validé par le Conseil des ministres ajoute que « sont exonérés de la TVA et soumis à 5 % des droits de douane, les équipements acquis par les entreprises disposant du label « start-up », entrant directement dans la réalisation de leurs projets d‘investissement ».

Dans l’exposé des motifs, il est expliqué que cette mesure a pour « objet de permettre à la start-up algérienne de consacrer la totalité de ses ressources financières, ainsi que toute l’attention de son management aux activités liées à son démarrage et son développement rapide, afin de lui garantir une croissance exponentielle, et un déploiement sur le marché national, comme ça se fait dans tous les écosystèmes « start-up » à travers le monde ».

Les initiateurs de cette mesure ajoute qu’en « vertu du décret 20-254 du 15 septembre 2020, portant création du « Comité national de Labélisation des « start-up », « projet innovant » et « incubateur », ce comité interministériel est habilité à octroyer à toute entreprise le label « start-up » sous certaines conditions universelles ; ce qui rendrait de ces labels, le garde-fou contre les idées farfelues et sans lendemain, et donnerait des garanties à l’efficacité de l’aide de l’Etat et rassurerait le capital investissement ».

En outre, l’avant-projet de LF2021 prévoit aussi des mesures en faveur des entreprises disposant du label « incubateur». Il propose de les « exonérer de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) et de l’impôt sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour une durée de deux années, à compter de la date d’obtention du label « incubateur » ». Il propose de les exonérer aussi du paiement de la TVA pour l’acquisition des « équipements entrant directement dans la réalisation de leurs projets d‘investissement ».

Une rencontre sur les start-ups a eu lieu samedi 3 octobre à Alger, en présence du président Abdelmadjid Tebboune où il a annoncé de nombreuses mesures en faveur de ces entreprises.

Un millier de participants (start-ups, incubateurs, représentants d’institutions gouvernementales et financières, opérateurs économiques, experts, associations, universités, centres de recherches…) avaient pris part à la première édition de cette conférence qui sera désormais annuelle.

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