search-form-close
Tebboune : « L’Algérie est grande, c’est nous qui sommes petits »

Tebboune : « L’Algérie est grande, c’est nous qui sommes petits »

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a rencontré mercredi 3 mai, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, des représentants de la presse nationale.

Au cours de cette entrevue, qui sera diffusée ce samedi soir par la télévision algérienne (21h00), le chef de l’Etat a abordé plusieurs questions d’actualité et a fait des déclarations très fortes.

Le sujet du jour, la liberté de la presse, est bien entendu évoqué. « Nous sommes prêts à mettre les moyens à la disposition de tous les journaux, sans exception », a indiqué Tebboune, dans des extraits de l’intervention ont été mis en ligne sur la page Facebook officielle de la présidence de la République.

Interpellé sur le classement de l’Algérie (136e) dans le rapport de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), rendu public le même jour, le président Tebboune a eu cette réponse : « Le classement que nous devons prendre en compte c’est celui des Nations-Unies. »

Pour lui, les classements des ONG sont établis « au gré de leurs dirigeants » et que RSF « reste dans les cas une ONG ».

Avant l’entrevue, le président de la République avait rencontré de nombreux journalistes et acteurs de la scène médiatique algérienne, dont Khaled Drareni, qui a été emprisonné entre mars 2020 et février 2021 et qui est actuellement le représentant de RSF pour l’Afrique du Nord.

Tebboune : « L’agriculture est une science et non des traditions »

Drareni a révélé que le chef de l’Etat lui a dit que le secrétaire général de RSF était « le bienvenu » en Algérie. Le représentant de RSF a aussi remis une lettre au président au nom de l’organisation, dans laquelle celle-ci demande notamment la libération du journaliste Kadi Ihsane.

En annonçant sa disposition à aider la presse, Abdelmadjid Tebboune s’est dit « convaincu » que « sans la presse, on n’ira pas loin ». « Une presse responsable et professionnelle », a-t-il précisé.

Interrogé sur sa vision pour développer le secteur de l’agriculture, le président Tebboune a répondu que « l’agriculture est une science et non des traditions ».

Il a par ailleurs réitéré qu’il n’y aura plus d’impunité pour les responsables qui fautent. « La responsabilité, ce n’est  pas un fauteuil et un burnous rouge. La responsabilité, c’est protéger le peuple. La responsabilité est difficile. Celui qui faute doit payer, même s’il est ministre », a-t-il assuré.

Abdelmadjid Tebboune a eu aussi cette déclaration très forte : « L’Algérie est très grande, c’est nous sommes petits. C’est à nous de devenir assez grands pour être au niveau de l’Algérie. »

  • Les derniers articles

close