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Un Algérien cachait le cadavre de son fils depuis 18 mois à Paris

Un Algérien cachait le cadavre de son fils depuis 18 mois à Paris

Pas très avenant, l’homme est aussi distingué qu’est huppée la ville de Neuilly où il vit près de Paris. Le sexagénaire y loue un deux pièces en rez de jardin dans un immeuble chic. Veuf, il vit avec son fils qui n’était plus qu’un cadavre enroulé dans un tapis depuis fin 2015. L’homme de nationalité algérienne se présentait comme quelqu’un d’important à ses voisins.

Selon des informations non encore confirmées, il s’agirait d’un ancien diplomate qui a monté une agence de communication en Algérie, sans succès. Pas plus qu’il n’a réussi à faire prospérer une société montée en France.

N’était-ce la dette qui l’accablait au point de ne plus pouvoir payer son loyer, il serait encore resté avec son secret qui n’a incroyablement jamais éveillé le soupçon des voisins ni de l’école de son fils, relate Le Parisien.

Le cadavre de son fils a été découvert mardi par la police, prévenue par un huissier de justice qui venait pour procéder à une expulsion locative. À l’arrivée de ce dernier, le locataire qui accumulait les loyers impayés présentait plusieurs blessures qu’il s’était faites au thorax et à l’abdomen avec un couteau. Il a, semble-t-il, tenté de s’éventrer. À ses côtés, les policiers avaient découvert un corps « en état de décomposition, allongé sur le sol », avait expliqué cette même source.

Une autopsie a permis de conforter les premiers soupçons des enquêteurs : le corps a été identifié comme celui du fils, qui avait disparu depuis plusieurs mois. Le sexagénaire a expliqué aux policiers qu’il s’était disputé avec son fils le soir de la Saint-Sylvestre 2015, lorsque ce dernier avait alors 14 ans. Il a toutefois contesté l’avoir tué.

Il avait depuis laissé le corps se décomposer dans l’appartement, sans y toucher.

Hospitalisé, son état de santé est « compliqué » et son « pronostic vital réservé », selon une source proche du dossier. Le parquet de Nanterre a demandé la délivrance d’un mandat d’amener, dans le but de le présenter à un juge d’instruction, ainsi que son placement en détention provisoire.

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