Il n’échappe à personne que les parkings sauvages pullulent dans les moindres et recoins en Algérie avec des jeunes qui y font régner parfois la terreur sur des citoyens souvent impuissants.

Les comportements délinquants des « gérants » des parkings sauvages rendent la vie dure aux automobilistes algériens obligés de payer au risque de subir les foudres des « gardiens » sans scrupule.

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Animés d’un sentiment d’impunité, des individus sans qualité qui leur confère ce droit, squattent des espaces et y installent leurs « parkings » en faisant au prix fort les automobilistes.

Les tarifs pratiqués coûtent très cher et ont connu une augmentation nette ces derniers temps. Et gare à ceux qui rouspètent ou osent réclamer leur droit.

De plus, la sécurité des véhicules n’est le plus souvent qu’une illusion, puisque parfois des vols de voitures sont signalés dans ces parkings ou leurs propriétaires les retrouvent endommagées.

Les automobilistes lésés se retrouvent dans une situation où ils ne peuvent même pas réclamer auprès des services de sécurité en l’absence de toute trace comme les tickets de stationnement.

Avec l’arrivée de la saison estivale, les endroits les plus prisés par ces « parkingueurs » sont les plages. L’occasion aussi pour les services de sécurité d’intensifier leurs actions coups de poing, pour traquer ces squatteurs.

Ces derniers n’ont d’autre issue que de prendre la fuite à la vue des policiers ou des gendarmes pour échapper à l’arrestation. À l’occasion d’une opération lancée par la Sûreté de la wilaya d’Alger, et suivie par quelques médias, au niveau du port de Tamentfoust à l’est d’Alger, un jeune parkingueur a eu une réaction pour le moins originale.

A la vue des policiers, il monte sur un bateau amarré et se jette dans l’eau. Réfugié à bord d’une petite barque, le jeune homme a finalement été arrêté par les policiers après s’être rendu à l’évidence qu’il ne pouvait aller plus loin dans sa fuite. A défaut de fuir à la nage par la mer, il s’est rendu aux policiers qui l’attendaient sur la terre ferme.

Dans une autre séquence, on voit les policiers procéder à une fouille corporelle sur un « parkingueur ». Ils ont alors découvert que le jeune homme avait sur lui un morceau de cannabis enroulé dans un papier cigarette.

Plus loin, un autre squatteur se fait sermonner par un policier qui lui fait remarquer qu’il fait payer les automobilistes sans ticket. Et quand ils existent, ils ne portent aucune mention qui puisse identifier le « gérant ».

Comme c’est le cas d’un parking au quartier Boushaki à Bab Ezzouar dans l’est d’Alger qui a vu une descente des policiers.

Les riverains n’ont d’ailleurs pas manqué d’afficher leur exaspération face au diktat des « parkingueurs » illégaux tout en saluant les opérations des services de sécurité pour endiguer le phénomène.

Les citoyens sont donc invités à participer à cet effort en faisant des signalements aux services de sécurité lorsqu’ils constatent ce genre d’infractions.