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Amar Bendjama nommé représentant de l’Algérie à l’ONU

Amar Bendjama nommé représentant de l’Algérie à l’ONU

Amar Bendjama a été nommé ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies à New York, selon un décret présidentiel publié au Journal officiel n° 25.

Il remplace à ce poste Nadir Larbaoui qui a été désigné comme directeur du cabinet de la présidence de la République, lors du remaniement ministériel du 16 mars dernier.

Amar Bendjama a occupé plusieurs fois le poste d’ambassadeur à l’étranger, notamment en France entre 2013 et 2016, en Éthiopie, au Japon et au Royaume-Uni. Il était sans poste depuis qu’il a quitté Paris.

À l’ONU, Amar Bendjama aura la tâche de défendre les positions de la diplomatie algérienne sur de nombreux dossiers comme le Sahara occidental ou la Palestine.

Ambassade d’Algérie à l’ONU : Bendjama succède à Larbaoui

Son prédécesseur Nadir Larbaoui avait souvent croisé le fer avec son homologue marocain Omar Hilale qui ne ratait aucune occasion pour s’en prendre à l’Algérie en raison de son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.

Acculé et à court d’arguments pour justifier l’occupation des territoires sahraouis, le Maroc a choisi la voie de la provocation et de la tension permanente avec l’Algérie, en apportant son soutien au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, une organisation classée comme terroriste par le Haut conseil de sécurité (HCS) algérien.

Le 14 juillet 2021, Omar Hilale a distribué aux représentants des États membres du mouvement des alignés une note dans laquelle il a fait état du soutien du Maroc à un prétendu droit du peuple Kabyle à l’autodétermination.

Deux jours après, le 16 juillet, l’Algérie a réagi en condamnant une dérive dangereuse et exigé une « clarification de la position définitive » du Maroc sur cet « incident d’une gravité extrême ».

Rabat n’a pas répondu. À Alger, le soutien du Maroc au Mak est perçu comme un véritable casus belli. La réaction de l’Algérie est tombée le 24 août, avec l’annonce de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, puis de l’interdiction aux avions marocains, civils et militaires, de survoler son territoire, un mois après.

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