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François Blaquart répond à Ould Ali El Hadi

François Blaquart répond à Ould Ali El Hadi

Sommé par Ould Ali El Hadi d’enquêter sur le passé de François Blaquart, la FAF a répondu en publiant une longue interview de l’ancien DTN à la Fédération française de football (FFF).

Dans cet entretien, M. Blaquart, qui a été accusé en 2011 d’avoir voulu instaurer une politique de quotas discriminatoires afin de limiter l’accès aux jeunes noirs et arabes aux centres de formation en France, s’est défendu et a rappelé qu’il a été blanchi par sa direction. « Je rappelle qu’à la sortie de cette affaire, il y a eu des enquêtes publiques qui ont conclu que nous n’avions rient fait et que rien n’a été lancé », a souligné Blaquart, qui a longuement expliqué le contexte de la réunion durant laquelle il avait prononcé la fameuse phrase, à l’origine du scandale : « Oui, il faut des espèces de quotas, mais il ne faut pas que cela soit dit », aurait dit Blaquart.

L’ancien DTN à la FFF poursuit, en faisant le parallèle entre les problèmes rencontrés par des Bleus lors du Mondial 2010, lorsque les jeunes avaient protesté contre l’exclusion de Nicolas Anelka, et l’EN d’aujourd’hui, où certains joueurs binationaux sont sur la sellette, soupçonnés de ne pas suffisamment mouiller le maillot.

Au cours de cette réunion, la discussion a porté sur l’intérêt qu’avaient les jeunes à rester en sélection de France. « Justement, c’est une discussion qu’on a eue ce matin (mardi matin, ndlr) : aujourd’hui, un joueur qui vient en sélection doit avoir un amour pour cette sélection. C’est vrai que certains sélectionneurs vivaient mal de travailler avec des jeunes et de les voir partir après, pour la bonne raison qu’on pouvait estimer que ces jeunes prenaient la place d’autres et qu’au moment où ils nous « laissaient tomber », après un investissement financier et un investissement humain. Il y a une forme d’inquiétude, si vous voulez, cette inquiétude, c’était l’ « identification » et l’appropriation de la sélection par le joueur. Comme dans un club, quand un joueur vient jouer, il faut qu’il aime sa structure », a expliqué Blaquart, en exprimant son admiration pour Antar Yahia.

« Il a été mon joueur à Sochaux et j’ai toujours été très heureux qu’il soit le capitaine de l’Algérie parce qu’il a exprimé une fierté exceptionnelle et que c’était ses racines. Je comprends cela », a-t-il dit.

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