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Visas Algérie – France : Macron parle de la « mobilité choisie »

Visas Algérie – France : Macron parle de la « mobilité choisie »

Emmanuel Macron, qui a entamé ce jeudi 25 août une visite de travail et d’amitié de trois jours en Algérie, a évoqué pour la première fois la mobilité choisie entre les deux pays.

Le président français est arrivé à Alger en milieu d’après-midi à la tête d’une forte délégation de 90 membres.

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Il a été accueilli à l’aéroport d’Alger par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, avec qui il a ensuite eu un entretien en tête à tête.

Le président Macron s’est rendu au sanctuaire des martyrs où il s’est recueilli à la mémoire des moudjahidin de la guerre de libération nationale.

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Les entretiens ont ensuite repris entre les deux présidents, en présence des membres des deux délégations. La question de la circulation des personnes entre les deux pays, qui a été à l’origine d’un premier coup de froid entre les deux pays à l’automne 2021, a été bordée.

Fin septembre 2021, Paris avait annoncé avoir décidé de diviser par deux le nombre de visas accordés aux Algériens, officiellement à cause du refus de l’Algérie de délivrer des laissez-passer consulaires à ses ressortissants qui font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français.

Cette mesure a été suivie par les déclarations controversées du président Macron sur le système algérien et l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française.

« Incubateur commun de startups »

Des déclarations qui ont plongé les relations entre les deux pays, déjà fragiles, dans un froid glacial, pendant plus de deux mois. Le réchauffement n’a commencé qu’en janvier 2022, mais les questions qui fâchent, dont celle des visas, sont restées en suspens. Ce jeudi, Emmanuel Macron a dit que la question a été discutée avec le président Tebboune. Sans annoncer un retour à la normale, le président français a parlé pour la première fois de mobilité choisie entre les deux pays.

« Sur la question des mobilités et de la circulation, nous avons pris des décisions. Nous allons ensemble travailler pour traiter les sujets de sécurité, mais qui ne doivent pas empêcher de développer une mobilité choisie pour nos artistes, nos sportifs, nos universitaires, nos entrepreneurs, nos responsables politiques, nos associatifs, pour permettre de bâtir davantage de projets communs », a-t-il détaillé. Le président Macron a ajouté que sur la mobilité, « nous avons dessiné des lignes claires. » Dans la foulée, il a dévoilé le projet d’un « pacte nouveau » pour la jeunesse algérienne et française.

« C’est ce pacte nouveau pour nos jeunesses que j’essayerai de développer à vos côtés, sur des questions d’économie, d’innovation et de sports », a expliqué Emmanuel Macron en exprimant son souhait d’avancer sur des « sujets d’innovation dans le numérique et la création cinématographique. » Il a parlé d’un projet de « création d’un incubateur commun de startups. »

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