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Alliance Assurances affiche des résultats financiers solides au premier semestre 2022

Alliance Assurances affiche des résultats financiers solides au premier semestre 2022

À l’issue de son conseil d’administration et conformément à la règlementation boursière en vigueur et à ses engagements de transparence, Alliance Assurances rend public ses résultats financiers du premier semestre de
l’année en cours.

En langage de chiffres, la Compagnie a réalisé, au 30 juin 2022, un chiffre d’affaires de 2. 874 Milliards DZD Vs 2. 392 Milliards DZD par rapport à la même période de l’année 2021. Un chiffre d’affaires qui équivaut à une progression de 20%.

Quant au Résultat, il est estimé à 156 Millions DZD contre 123 Millions DZD comparativement à la même période de l’année précédente. Le Résultat s’est soldé par une variation positive de +26.9%.

Ainsi, Alliance Assurances voit son chiffre d’affaires grimper sur fond d’une éclaircie économique en cette période post-pandémique et se réjouit de cette avancée considérable.

Cependant, cette embellie financière temporaire ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt sur la persistance des pratiques concurrentielles déloyales, la discrimination illégale dans l’accès à certains marchés publics et l’éviction du
secteur privé ; le dumping, le non-respect des conventions multilatérales sectorielles ainsi que le dépassement du périmètre marché de certains acteurs mutualistes pour l’accaparement de parts du marché conventionnel.

Pour l’exercice 2022 ; Alliance assurances a perdu 95 % de ses soumissions institutionnelles en raison de la persistance de clauses discriminatoires dans certains cahiers de charge mais surtout du non-respect, par certains acteurs du marché, de l’accord multilatéral limitant le niveau de remises pour les assurances automobiles, lequel a été signé par l’ensemble de la place et aussitôt transgressé et ce, en dépit de l’insistance de la tutelle pour son total respect et un engagement ferme et résolu de la part de l’ensemble des acteurs de la place.

Au demeurant, en l’absence de sanctions fermes de la part de l’autorité de régulation contre les récalcitrants, il sera difficile et illusoire de réfléchir à un meilleur sort de notre marché qui peine toujours à dépasser les 0.7 % de taux
de pénétration par rapport au PIB dont la moyenne arabe est de 1.5%, africaine 4 % et mondiale 7 %.

Nous espérons un soutien total et actif de la part de la tutelle et de l’autorité de régulation ainsi que des mesures salutaires pour notre marché mais surtout de la fermeté contre ceux qui privilégient la fuite en avant.

Depuis 4 années, nous observons avec inquiétude un recul constant, permanent et structurel du secteur privé des assurances en terme de parts de marché. Selon nos propres estimations, la part du secteur privé est passée de 24,7 % en 2018 à environ 21 % pour 2022, cela en dépit d’une croissance du secteur qui pourrait avoisiner les 06 % malgré l’absence du marché des véhicules neufs.

Cette lame de fond persistante risque de mettre le secteur privé dans une situation très difficile et pourrait même menacer sa pérennité si des mesures de fortes réformes du secteur ne sont pas prises dans les délais les plus
courts par la tutelle et l’autorité de régulation.

Le Président de la République a désigné l’année 2022 comme l’année du démarrage économique et du déclenchement des différentes reformes et le secteur a grande foi dans cette dynamique forte enclenchée dans le but de mettre en œuvre un processus de réformes économiques structurelles et profondes.

Le gouvernement a mis en place un projet de loi des investissements et des textes d’application dans des délais record, ce qui traduit la forte volonté politique pour aller de l’avant dans la modernisation de notre économie pour
ne plus laisser aucun secteur à la marge ou en souffrance et notamment le secteur des assurances.

Dans ce contexte, un grand espoir est né pour l’accélération des différentes réformes tant attendues par notre secteur notamment la loi 95/07 ainsi que les différentes mesures et décisions règlementaires au niveau de la tutelle et
la régulation pour mettre un terme à certaines dérives et pratiques anti-concurrentielles et qui vont à l’encontre des règles prudentielles de solvabilité du secteur et qui risquent de nuire aux intérêts des assurés et la capacité de leurs auteurs à faire face à leurs engagements et responsabilités contractuels, réglementaires et financiers.

Par ailleurs, le Conseil d’administration d’Alliance Assurances se réjouit de la confirmation de M. Brahim Kassali au poste de Ministre des Finances, un expert du secteur des assurances, conscient des différentes réformes à engager à court et moyen terme. Le Conseil se réjouit également de la signature et la publication du décret présidentiel portant la désignation et nomination des membres de la commission de supervision du secteur des assurances (CSA) ; un instrument juridique d’importance pour la régulation et la mise en place de règles et réglementation sectorielles pratiques et régulières afin de mettre un terme aux dérives constatées jusqu’à présent.

La Compagnie reste engagée auprès des acteurs sincères et des autorités publiques et du gouvernement pour porter les réformes économiques, les soutenir et participer à leur diffusion et application afin de participer, un tant soit peu, à l’effort de modernisation et de développement de l’économie du pays.

Alliance Assurances, pour sa part, trace son chemin et poursuit ses projets de modernisation de ses procédures et de digitalisation lesquels sont en phase de finalisation et accentue ses efforts d’innovation en matière de produits et services pour offrir à ses assurés des produits à forte valeur ajoutée, améliorer les relations avec son environnement et rétablir la confiance assureur/assuré.

Alliance Assurances, plus qu’une Assurance, une Alliance

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