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Le couscous libyen veut une place au patrimoine immatériel de l’Unesco

Le couscous libyen veut une place au patrimoine immatériel de l’Unesco

En Libye, la société civile s’active pour que le couscous libyen soit considéré comme un patrimoine culturel immatériel à l’Unesco, rapporte Al Jazeera ce lundi 20 mars

Le couscous a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco le 16 décembre 2020 suite à une candidature commune de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie. La Libye qui n’a pas été de la partie ne désespère pas de faire de même.

La société civile libyenne milite pour que les autorités politiques du pays entreprennent les procédures pour rejoindre les autres pays maghrébins et fassent reconnaître le couscous libyen au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco comme celui des pays voisins.

Au théâtre antique romain de Sabratha, à 70km de la capitale Tripoli, des dizaines de cuisiniers s’affairent à préparer un couscous géant.

Le confection du couscous géant a nécessité près de 2400 kg de semoule, de viandes de moutons, de légumes et des plats de quatre mètre de diamètre, selon TV5 qui cite l’AFP.

« Je viens d’un village connu pour son couscous, qu’on peut sentir à des kilomètres à la ronde », confie à l’AFP Ahlam Fakhri, médecin.

Pour cette femme qui a beaucoup voyagé, le couscous c’est ce qui distingue le Maghreb de l’orient arabe.

Le couscous libyen au patrimoine immatériel de l’Unesco : les associations se mobilisent

Les associations se mobilisent pour pousser le parlement libyen à rejoindre les autres pays maghrébins dans l’inscription du couscous. L’initiative du couscous géant au théâtre antique de Sabratha entre dans ce cadre.

« Adhérer à cette convention ne permettra pas uniquement de préserver le couscous, la Libye est riche en culture et patrimoine et ce patrimoine n’est pas protégé », déclare Ali Messaoud Al-Ftimi militant associatif qui espère que les autorités libyennes vont ratifier la convention portée par les pays voisins « dans un avenir proche ».

Bien que l’inscription du couscous a été l’initiative d’un dossier commun entre l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie, la Libye peut toujours faire le pas et rejoindre ces pays puisque « une inscription ne signifie pas la propriété ou l’exclusivité », selon l’Unesco.

Il est donc possible pour la Libye de faire de même que ses voisins et de s’inscrire dans la même démarche de reconnaissance de son couscous comme patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

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