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Solidarité avec la Palestine : les Algériens ont marché dans le deuil et le calme

Solidarité avec la Palestine : les Algériens ont marché dans le deuil et le calme

Crédit : DR
A Oran, Annaba, Constantine, Sétif, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Batna, Tipaza et toutes les wilayas d’Algérie, les citoyens sont sortis avec le même mot d’ordre de soutien à la Palestine.

Toute l’Algérie a marché ce jeudi 19 octobre pour la Palestine.

Toutes les franges de la société, dans toutes les wilayas, étaient dans la rue pour dire leur solidarité avec le peuple palestinien et leur refus de la vengeance aveugle qui s’abat depuis près de deux semaines sur la population de Gaza.

Les manifestations auxquelles ont appelé des partis politiques et des organisations de la société civile ont connu un franc succès tant du point de vue de l’affluence que de celui de l’organisation.

Les marches se sont déroulées dans le calme et aucun incident n’a été signalé.

A Alger, ils étaient des dizaines de milliers à marcher de la place du 1er-Mai à la place des Martyrs.

Dès les premières heures de la matinée, des drapeaux palestiniens étaient accrochés aux immeubles le long de l’itinéraire de la manifestation.

Avant même le départ de la marche, prévue à 11h, la place du 1er-Mai était noire de monde.

Les manifestants ont brandi des drapeaux algériens et palestiniens et des slogans appelant à la fin de l’agression contre la bande de Gaza et de la colonisation en Palestine.

« Gaza under attack », « Palestine, nous ne t’avons pas oublié », « Gaza, la victoire ou la mort », « Solidarité avec nos frères à Gaza », « 75 ans d’occupation illégale », « Free Palestine ».

Gaza et la Palestine étaient sur toutes les pancartes et toutes les lèvres, à Alger et dans toutes les wilayas du pays qui ont également abrité des marches grandioses dans les mêmes conditions, dans le deuil, le calme et la bonne organisation.

Marches en Algérie : soutien indéfectible à la Palestine et Gaza

A Oran, Annaba, Constantine, Sétif, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Batna, Oum El Bouaghi, Bordj Bou Arreridj, Tipaza, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Adrar, Ouargla et toutes les wilayas d’Algérie, les citoyens sont sortis en grand nombre avec le même mot d’ordre de soutien à la Palestine.

Toutes les franges de la société étaient présentes. A Batna, il y avait même un ancien président de la République parmi la foule.

Il s’agit bien sûr de Liamine Zeroual (président entre 1994 et 1999) qui a tenu à exprimer lui aussi son soutien au peuple palestinien en lutte.

Les marches de ce jeudi font suite à un appel lancé mercredi par de nombreux partis politiques, dont le FLN, le RND, le Front Al Moustaqbal, le Mouvement Al Bina et le FFS ainsi que des organisations de la société civile, dont l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l’UNPA (paysans algériens), l’UNFA (organisation des femmes algériennes)…

L’appel a été lancé au lendemain d’un autre crime horrible commis par l’armée israélienne.

Mardi soir, plus de 500 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont trouvé la mort dans le bombardement d’un hôpital de la bande de Gaza.

Au moment où les Algériens arpentaient les rues du pays pour exprimer leur colère, un dernier bilan de 13 jours de bombardements ininterrompus faisait état de 3569 Palestiniens tués à Gaza et en Cisjordanie et 13 200 blessés.

Outre ce soutien populaire, les autorités algériennes ont multiplié ces derniers jours les décisions qui expriment la solidarité de l’Algérie avec le peuple palestinien.

Toutes les manifestations culturelles et les compétitions sportives sont annulées à travers tout le territoire national et le président de la République a annulé une visite qu’il devait effectuer dans la wilaya de Djelfa.

Mercredi soir, le ministère de la Communication a annoncé le report de la cérémonie du prix du journaliste professionnel qui se déroule habituellement en présence du chef de l’État.

Le président Tebboune a également ordonné ce jeudi d’annuler toutes les festivités prévues par les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger dans le cadre de la commémoration du déclenchement de la révolution du 1er novembre.

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