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L’ANP exécute l’exercice « Tempête du Hoggar » à la frontière avec le Mali

L’ANP exécute l’exercice « Tempête du Hoggar » à la frontière avec le Mali

Face aux menaces multiples aux frontières sud du pays, l’Armée nationale populaire (ANP) ne baisse pas la garde et maintient un haut degré de préparation de ses unités.

Ce mardi 27 février, un exercice tactique avec munitions réelles a été exécuté à Bordj Badji Mokhtar, à la frontière avec le Mali, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Les manœuvres ont compris des opérations de destruction d’un « ennemi non-conventionnel ».

Exécuté par des unités du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar, appuyées par des unités relevant des différentes armes de l’armée nationale, l’exercice, intitulé « Tempête du Hoggar », a eu lieu en présence du chef d’état-major, le général d’armée Saïd Chanegriha, qui a entamé lundi une visite en sixième région militaire.

Selon la même source, l’idée générale de l’exercice, les étapes de son déroulement ainsi que les objectifs escomptés ont été exposés préalablement au chef d’état-major par les commandants de la 6e région militaire et du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar.

C’est au niveau du champ de tir et de manœuvres de ce secteur qu’ont eu lieu les actions de combat exécutées dans le cadre de l’exercice, suivies par le chef d’état-major de l’ANP et le commandant de la 6e région militaire, le général-major Mohamed Adjroud.

L’ANP exécute un exercice à munitions réelles à la frontière avec le Mali 

Outre les combats à munitions réelles, l’exercice a compris également une opération de débarquement aérien au moyen d’hélicoptères d’un détachement des forces spéciales sous la protection d’hélicoptères de combat, et une opération de parachutage dans la profondeur des défenses ennemies, dont l’objectif était de détruire les forces d’un ennemi non-conventionnel, détaille le MDN.

Une opération de ravitaillement aérien en carburant des avions de combat a été aussi exécutée.

Un « grand professionnalisme » a caractérisé l’exécution de l’exercice  durant toutes ses phases, ainsi qu’un « haut niveau tactique et opérationnel », indique le communiqué du MDN.

Ce qui reflète « l’aptitude au combat des personnels et des commandants d’unités sur tous les plans, particulièrement en termes d’exploitation exemplaire du terrain et de parfaite coordination entre les différentes unités participantes », selon la même source.

Ces « exploits » dénotent aussi de « la compétence des cadres en matière de montage et de conduite des différentes opérations de combat, ainsi que du savoir-faire et de l’aptitude des personnels à maîtriser les différents systèmes d’armes et équipements mis à disposition ».

Tout cela, se félicite le ministère de la Défense, a contribué aux « résultats très satisfaisants enregistrés », comme le démontrent « la précision des tirs des différentes armes et le strict respect des plans et du timing prédéfinis ».

Cet exercice survient dans un contexte de tensions régionales marquées par la dégradation de la situation sécuritaire dans les pays du Sahel, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, où des coups d’Etat militaires ont évincé des présidents élus. Au Sahel, il y a des « armées de terroristes » bien équipées avec des armes en provenance de Libye, a prévu à maintes reprises le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf.

L’Algérie entretient des relations tendues avec le Mali où la junte militaire au pouvoir a décidé de dénoncer l’accord de paix signé à Alger en 2015, tout en multipliant les attaques verbales contre son voisin du nord.

 

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